La SADC expliquée au personnel du Ministère des Affaires Étrangères
Le ministre des Affaires Etrangères, Souef Mohamed Elamine, quelques jours après avoir pris ses fonctions a tenu une séance de prise de contact avec son personnel.
Au cours de cette séance, le ministre avait prôné une nouvelle dynamique pour le fonctionnement du ministère. Un mois après, lors de sa rencontre avec la presse, il a insisté que les Comores doivent comme les autres pays tirer profit de leur affiliation aux organismes internationaux. C’est ainsi que le ministère anime presque tous les jours des séances de sensibilisation à l’endroit des diplomates ainsi que de son personnel des avantages des différentes institutions dont les Comores sont membres.
Après l’IORA lundi dernier, ce mardi c’est au tours de la SADC. Cette institution dont le siège est à Gaboronne au Botswana est un espoir de développement économique pour le pays selon l’animatrice de la séance. La directrice de l’agence du SADC au ministère des affaires étrangères a dans son argumentation évoqué l’exemple de Maurice qui abrite l’institution régionale de la COI, mais mise davantage son développement sur la SADC. Mme Fatouma Bazi reste convaincu que le pays a beaucoup à gagner avec cette nouvelle institution. Il cite entre autre la langue.
La majorité des 16 pays membres de la SADC sont anglophones, donc l’intérêt à profiter pour l’apprentissage de la langue anglaise. L’insularité des Comores est aussi un avantage devant cette institution puisque seuls Madagascar, Maurice et Seychelles ont les mêmes caractéristiques que les Comores. Moroni et Gaborone ne se trouvent plus loin l’un de l’autre, donc cette proximité est aussi un atout est non moins le moindre. Contrairement à certains organismes, la SADC mise beaucoup sur la compétence, la politique est reléguée au second rang. » les quelques 200 fonctionnaires de la SADC sont recrutés à la base d’un appel à candidature » informe Mme Bazi.
Le ministère dit prendre toutes les dispositions pour que le pays ne rate jamais à la contribution financière devant l’institution. « Si jamais le pays ne cotise pas, il sera privé de beaucoup de privilèges » conclut Fatoumia. ©Ministère