Après la fermeture de la station radio BARAKA FM, celle de Radio KAZ, c'est au tour de toute une île qui va être étouffée par AZALI. En...
Après la fermeture de la station radio BARAKA FM, celle de Radio KAZ, c'est au tour de toute une île qui va être étouffée par AZALI. En effet, à compter du 17 août 2017, aucune manifestation, ne serait ce que religieuse ne peut se tenir à Anjouan. Et là, écoutez bien, vous ne rêvez pas, même les manifestations privées.
Une dictature d'une autre époque. Azali serait entrain de reviser "Mein Kamph" avec la propagande Nazi ou plus proche de nous les théories du chilien PINOCHET ou du centafricain IDIAMINE DADA. Cette privation est inadmissible et est suceptible de provoquer des réactions aux conséquences sans mesure. Ajouté à la célèbre et terrible phrase du même Azali, je cite: "A Mwali, je suis Chef de l'Etat, à Ngazidja, je suis Imam et à Ndzouani, je suis Colonel, Chef des armées", fin de citation.
Il est temps de se dresser conre les injustices par le refus des privations volontaires et injustifiées de nos droits les plus élémentaires. Pacifiquement, nous pouvons y arriver, par exemple en décrétant en signe de protestation, trois jours de désobéissance civique dans tout le pays. Pas de transport, de travail, de commerces...Nous sommes un petit pays qui ne mérite pas cette concentation de la misère à côté d'une richesse insolente de quelques arrogants qui font fi aux libertés, à l'égalité et aux lois établies.
Où sont partis les notables les plus écoutés de Ngazidja? Où se terrent nos émminents intellectuels de tous les îles? C'est un feu qui rampe inéxorablement et si personne ne daigne l'éteindre, à l'arrivée, les pompiers ne feront que constater les dégâts.
BEN ALI
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