Le président Azali: "Nous devons consolider ce qui a bien fonctionné dans nos institutions et corriger les imperfections...On ne fera pas comme en 2009"
Le Président Azali à Monimoidji Fomboni
Le Président de la République a été reçu en grande pompe par la population de l’emblématique et traditionnel quartier de Fomboni, Monimoidji.
Le Maire de la ville Mr Abdoul Mouhayimin Abdallah a d'abord voulu mettre en avant les défis qui attendent sa ville et ses administrés dans les prochaines années et il a montré la disponibilité de la Commune à accompagner la politique de l'émergence prônée par le Président de la République. Puis Elhad Mnémoi au nom de la jeunesse, et Nouria Ahamada au nom des femmes se sont exprimés pour annoncer une mobilisation autour de cette volonté de développer notre pays.
Et madame Nouria a aussi salué la présente d'une femme dans le gouvernement du Président Azali et dans l'exécutif du Gouverneur Fazul. « Ceci témoigne de l'attachement des deux hommes à l'émancipation de la femme comorienne. » a dit Madame Nouria propriétaire de l'école privé Nouria School.
Le Président de la République a tenu d'abord à remercier son frère d'arme le Colonel Arif Mohamed Moustoifa, natif du quartier Monimoimdji et le Gouverneur Fazul pour cette cérémonie de Fomboni. « Ma présence ici m'a permis de comprendre qu'il y avait de fausses informations qui me parvenaient au sujet de Fomboni et de Mohéli. » a dit le Président de la République.
« Nous avons de formidables atouts dans notre pays, qu'il nous appartient de protéger et consolider, au premier rang desquels se trouve notre Islam de tolérance que nous avons hérité de nos ainés et que nous avons le devoir de transmettre à nos enfants. » a poursuivi le Président.
« Tous ceux qui se sont exprimés à cette tribune, se sont arrangés pour éviter de parler de la tournante. Mais j'ai compris le message. Les mohéliens défendent la stabilité et l'unité nationale. Nous devons consolider ce qui a bien fonctionné dans nos institutions et corriger les imperfections. Il y a des pays qui ont la tournante basée sur les ethnies, par exemple et ces pays sont pourtant dans une grave instabilité chronique. » a dit le Président Azali.
« Rien ne se fera unilatéralement. On ne fera pas comme en 2009, année durant laquelle quelqu'un a modifié sans aucune concertation la Constitution à sa mesure dans un silence complice des comoriens. Tout ce que nous ferons doit être consensuel, dans un débat contradictoire républicain, en respectant l'intérêt supérieur de notre pays. » a conclu le Président de la République. Texte et photo ©Beit Salam