Scandaleux, abjects, ignominieux, les mots sont rares pour qualifier les propos infâmes du vice-Président comorien Moustadrane lors de son ...
Scandaleux, abjects, ignominieux, les mots sont rares pour qualifier les propos infâmes du vice-Président comorien Moustadrane lors de son adresse à la population dans l’île d’Anjouan.
Les Comoriens sont conscients que le gouvernement fait fi du respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales. Dès sa prise de pouvoir le chef de l’Etat et ses sbires n’arrêtent pas de mettre à mal la constitution. Ils bafouent honteusement les libertés d’expression, l’envie de vivre ensemble des Comoriens de nos 4 îles. Les preuves sont légion : lois liberticidesconcernant les partis politiques, la remise en cause des droits de cultes, les licenciements abusifs des jeunes de la fonction publique, la fermeture des chaînes de radios, etc.
Les propos honteux du vice-président comorien osant appeler la population à tabasser tous ceux qui veulent se mettre en travers du gouvernement, démontrent le caractère autocratiquedu pouvoir. Le Vice-Président comorien ose appeler les gens à prendre des mesures drastiques contre les opposants au gouvernement en les mettant dans leskwassa-kwassa pour Mayotte. Aucune considération aux pertes des vies humaines que les familles n’arrivent jamais à faire le deuil depuis plus de 2 décennies.
Ces boniments attestent la volonté manifeste du gouvernement comorien de rejeter la question relative à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale. En tout cas cette déclaration prouve la caution du chef de l’Etat comorien aux dires du président français au sujet des kwassa-kwassa qui servent à transporter du Comorien.
A un moment où tous les Comoriens se cherchent pour faire le bilan des 42 ans de l’indépendance de notre pays afin de trouver les voies et moyens de sortir les Comores de la pauvreté et du marasme économique, les autorités provoquent pour casser la dynamique unitaire retrouvée.
Le parti Ulezi considère que le discours tenu par le Vice-Président Moustadrane relève de la forfaiture et est intolérable. Incitation à la violence et à la haine est pénalement puni par la loi. Ces propos sont dignes d’un chef de mafia.
Le Conseil constitutionnel et l’Assemblée Nationaleseront saisis par le parti Ulezi afin de demander à ces hautes institutions de prendre les mesures qui s’imposent pour que le Vice-Président soit destitué de ses fonctions pour indignité nationale.
Vive les Comores unies et solidaires dans la paix.
Le 1er Secrétaire ULEZI
Natuk MOHAMED MOUZAOIRE