Et si la CRC se conscientise de son impopularité de sa chute aux affaires ?
Parti du pouvoir crée en 2004 lors des législatives de la première Assemblée de l'Union des Comores et huée en fin de sa règne en 2006 dans le haut lieu solennel de l'état, Beit Salam, la CRC d'Azali traverse sa pire crise de gestion du pays depuis son accession au pouvoir après la divorce de l'alliance d'Azali de la CRC et Sambi de JUWA actée lors des présidentielles en mai 2016.
Pour ses détracteurs particulièrement dans les réseaux sociaux l'où l'on peut en ce moment, s'exprimé étant donné que les médias son sous control, pour de nombreux analystes, un petit cercle est responsable de cette possible débâcle : Azali, chef de l'État et président d'honneur du parti et son servant neveu Hamadi Idaroussi.
Embourbé depuis le divorce de l'Alliance d' Azali de la CRC et Sambi de JUWA, une longue série de stratégie pour atteindre le pseudo émergence horizon 2030 à travers des coups médiatiques pour les assises nationale, de scandales au niveau de l'état, le président Azali règne aujourd'hui sur une opinion profondément divisée à ses sujets d'émergence et des assises censés venir faire le bilan des 42 ans d'indépendance et 15 ans de la tourmente.
S'il peut encore s'appuyer sur une bonne frange de loyalistes des différents bords politiques aussi bien qu'une partie de la société civile, il doit faire face à la grogne croissante d'une aile plus modérée, lassée de ses décisions qui font abstrait en ce moment et capable à tout moment trembler la petite vie économique dont nous soufflons.
Mi 2017, Azali et la CRC s'est débarrassé des membres du gouvernement issu du parti JUWA considéré d'un coup de nettoyage ministériel de grande ampleur, il a nommé des ministres autres qu'Azalistes et autant des Secrétaires d'Etat, la plupart considérés comme ses fidèles. La crise économique, la vie chère et le retour de flamme d'une crise politique en amadouant un touche de la tourmente, en promettant une émergence sans contenus pourraient entraîner la création d'un climat chaotique et désastreux.
- Mouvance présentielle menacée -
Officiellement la CRC fait pour le moment toute manœuvre d'écarter une entrée à d'autres formations politiques derrière le chef de l'État, qui commence à faire inquiéter ses alliés.
Si l'ORANGE du puissant ministre de l'intérieur continue de mettre en avant en élément déclencheur sans crédibilité (...) il y a de grandes chances qu'elle perde ses aventures dont son alliance de la majorité Parlementaire.
Avec le nombre de 23 députés sur 33, le parlement est aujourd'hui, n'a aucune influence à l'exécutif largement minoritaire.
Mais au-delà de la personnalité d'Azali, les inégalités toujours criantes dans le pays font le lot de mécontents, notamment chez les jeunes.
Inimaginable du nombre record du chômage des jeunes par le renvoi de plus de 6000 salariés du pays, et qui ne redonne pas espoir quand on voit le secteur privé en pleine liquidation par l'état.
Le scénario des compagnies aériennes nationale telle que AB Aviation et Inter Ile en est la preuve sous un choc des autres privés. Le chemin que va emprunter la CRC sera dicté par la tenue des assises et là on entend dire beaucoup d'une stratégie cachée.
Si ce sont les populistes, ils devraient chercher à faire des accords avec le peuple. Si ce sont les modérés, comme la société civile, ils seront plus attirés par la stratégie et le langage machevial d'Azali.
La crise diplomatique dans le golf, la guerre des chefs sunnite et Chiite ne nous épargneront pas pour la stabilité retrouvée de notre pays et là, l'histoire observe et personne ne serai pardonner si l'on pousse vers le chaos dont des forces arabes et occultent occidentaux, veulent nous pousser.
Œil apprenti
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