Droit de réponse à l'article-communiqué de Mohamed Ahamed "violence et vandalisme après un match de foot''
Dans un récent article-communiqué publié par Mohamed Ahamed sur HabariZacomores.com, secrétaire général de la Fédération des Associations de Mtsangadjou-Dimani en France, se lit le sentiment communautariste et clanique malgré nos efforts pour un monde uni, sans village ni ville, sans religion ni couleur et sans frontière.
Or, comme le témoigne Amin Maalouf, "ce qui est meurtrier c'est de définir son identité contre l'autre". Nous sommes unanimes sur un point commun: celui de combattre le mal de toutes ses couleurs. Il est de notre intérêt de comprendre que le mal n'a pas d'identité ni d'origine. c'est un sentiment malsain d'indignation contre un acte que l'on juge à l'encontre de notre faveur.
L'idée communautariste ravage le monde. Il est regrettable qu'un dit secrétaire ne s'informe pas de la réalité des faits avant de condamner qui que se soit. Qu'on évite les amalgames et confusion. Pidjani ne jouait pas un match contre Mtsangadjou. Il s'agit de Condor club qui jouait contre Kijito. Cela n'a pas les mêmes sens malgré notre ignorance.
Si Mohamed Ahamed s'était mieux renseigné sur l'origine du mal, s'il s'était bien informé que notre Fédération Comorienne de Football est aujourd'hui le témoin oculaire des actes malsains et innommables dans notre pays depuis déjà une décennie et plus, s'il s'était bien informé que Le délégué du match est originaire de Mtsangadjou et qu'il a lui même semé le discorde en empêchant le capitaine de l'équipe adverse de vérifier les licences, jamais il n'oserait qualifier toute une ville de ''habitué à des tels actes".
Il n'est plus une nouvelle d'informer que quand la guerre éclate, il y a toujours des dégâts chez tous les belligérants. Notre sentiment ne se résout pas seulement à notre origine ni à celle de notre croyance. le mal est un fléau à combattre peu importe l'origine où il dévaste.
Il est donc de l'intérêt général de comprendre que le football comorien est l'origine et source de toute nos discordes inter-villageoises. A nous tous d'agir pour que cela disparaisse par tout car on le rappelle le mal n'a pas d'origine ni de Frontière.
Oui, comme le soutient Albert Einstein "le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,mais par ceux qui le regardent sans rien faire". Je suis Ikoni, je suis Vouvouni, je suis Pidjani, je suis Hantsindzi, je suis Chezani...
Je viens de la où le mal sévit pour l'empêcher et j'ai du mal à définir ceux qui ne se révoltent que lorsque le mal touche leur famille, leur religion ou leur origine...
Mohamed Mbaé, citoyen universel engagé pour le bien de l'Humanité