COMMUNIQUE De la section Fédérale Radhi France sur les Assises Nationales ( Les assises nationales divisent l'opinion) Ayant app...
COMMUNIQUE De la section Fédérale Radhi France sur les Assises Nationales
( Les assises nationales divisent l'opinion)
Ayant appris la participation du parti RADHI aux Assises Nationales par voie de presse et dans l’attente d’une consultation des Fédérations sur nos positions dans ces Assises, la Fédération RADHI-France a décidé de rendre publique sa position.
Les Assises Nationales sont devenues un risque, le risque d’installer de nouveau la déstabilisation dans l’archipel. La forte implication du gouvernement du président Azali et de son parti dans l’organisation de ces Assises et l’annonce par le gouvernement d’une suppression de la tournante, avant même les débats, indiquent clairement pour qui veut comprendre que les Assises ont déjà été détournées de leurs objectifs premiers.
Si toutefois, le Mouvement du 11 août persévère et maintient l’organisation de ces Assises malgré les signaux d’alertes de certaines personnalités et organisations comoriennes, la Fédération RADHI-France souhaite le maintien, pour le moment, des deux principes qui sont à la base de la Constitution actuelle et qui a rendu impossible tout coup d’État depuis 2001 : la tournante et l’autonomie des îles.
La suppression de l’une de ces composantes dans les conditions actuelles risque de réveiller de vieux démons et les fantasmes de certains dirigeants des Comores. Cette position est la plus conforme à l’histoire de notre jeune parti. En effet, entre 2016 et 2017, le parti RADHI et surtout son leader Houmed Msaidié ont été à la tête du mouvement pour le maintien et la continuation de la tournante face aux velléités du président Sambi d’y mettre fin par sa candidature pendant le tour de Ngazidja. La Cour Constitutionnelle a confirmé notre combat et a conforté la tournante.
Dans tous les cas, ces Assises ne sont pas une Assemblée Constituante et si le Gouvernement actuel cherche à modifier la Constitution de 2001 pour des objectifs non (encore) avoués, il n’a que deux voies : le Congrès (comme l’a fait le président Sambi en 2009) ou le référendum.
La fédération RADHI-France appelle le Mouvement du 11 août mais aussi l’ensemble des dirigeants des partis politiques et des organisations de la société civile à ne pas accepter de devenir les instruments d’une déstabilisation programmée de notre pays.
Fait à Paris, le 21 août 2017.
Pour le bureau fédéral RADHI France.
Le secrétaire fédéral Jaffar Abdellahi
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