Arrivée au pouvoir en 2006, Sambi lança une chasse à l'homme contre les proches d'Azali
Photo d'archives: Azali et Sambi en 2006 |
Quand le président Sambi était au pouvoir, nous ne l'avons jamais critiqué, bien au contraire, on le craignait. Une cargaison de riz faisait son entrée au port de Moroni juste au moment où il accédait au pouvoir, malgré le fait qu'il ait dit qu'il n'ait rien trouvé dans les caisses de l'Etat.
Il avait fixé le kilo de riz à 150 fc le kilo. Ce qui accentua la crainte parce qu'on se disait que, politiquement, il allait nous enterrer, tout en ensevelissant ONICOR pour longtemps. Le pouvoir de Sambi prit en chasse toutes les hautes personnalités regroupées autour d'Azali depuis Bolero, Houmed Msaidié, Soefo Aboudou, Souef Mohamed El-Amine et nous autres qui étions avec eux.
Il avait fixé le kilo de riz à 150 fc le kilo. Ce qui accentua la crainte parce qu'on se disait que, politiquement, il allait nous enterrer, tout en ensevelissant ONICOR pour longtemps. Le pouvoir de Sambi prit en chasse toutes les hautes personnalités regroupées autour d'Azali depuis Bolero, Houmed Msaidié, Soefo Aboudou, Souef Mohamed El-Amine et nous autres qui étions avec eux.
Le mobile de cette tracasserie n'avait rien d'autre que du populisme. Cette démarche visait le président Azali Assoumani, mais les dossiers étant sans substance organique administrative et juridique s’effondrèrent. Hormi Soefo Aboudou qui fut enfermé en prison ferme parce qu'il a accordé des prêts au lieu d'exiger purement et simplement la restitution de cet argent auprès des empruntants.
Bolero a été arreté parce que dans son salon il y avait une petite table qui manquait. Houmed Msaidié a été relâché parce qu'il n'y avait rien contre lui. Souef Mohamed El-Amine juste un pourchassement mais le mobile n'a jamais été connu. Nous autres avons vu nos salaires réduits de moitié par le directeur général de la fonction publique nommé par Sambi sans qu'on ait une idée des raisons.
Ce pouvoir était là mais n'avait aucune vision de l’État ni de ses rouages ni de son fonctionnement. Si Bashar Kiwan ne s’était pas trouvé dans les parages, la chute aurait été totale et absolue. Le président Sambi ne s'est jamais prononcé comme étant un chiite, mais juste des ajustements du fait qu'il avait étudié en Iran, et il ne faut oublier non plus qu'il a étudié en Arabie Saoudite. Les assises nationales sont diligentées par l'opposition et nous les accompagnons pour leurs réussites. A peine nés, il y a des jeunes qui sont déjà désespérés, alors qu'en terme de parcours étatique, on n'a même pas encore fait le 1/100 des autres sans aucune exagération. La machine est en marche et le recul n'est plus possible pour notre avenir à tous et pour l’intérêt général. Texte©Ahmad Houmad Mze