Le Directeur de Moroni Terminal arrêté
Le Directeur de Moroni Terminal, gestionnaire de la manutention au port de Moroni, est actuellement retenu dans un conteneur au port pour n'avoir pas obéit à une injonction d'arrêté émanant du ministre des finances, demandant à la filiale Bolloré de transférer ses activités au profit de l'Etat Comorien.
Ce-ci pose le problème de la fiabilité de l'Etat Comorien à honorer ses engagements auprès des structures contractuelles, cela va des conventions contractées avec les États, les organismes internationaux que des conventions à caractère Commercial.
Il est reproché à ce directeur de n'avoir pas exécuté les directives de l'arrêté ministériel, cette démarche va à contre sens des principes du droit privé International.
Il pose le principe du respect du droit, un arrêté ne peut en aucun cas être, de par sa hiérarchie juridique et contractuelle au dessus d-une convention internationale. Le droit suggère la suprématie du privé international au droit intérieur. Le dérouler, le ministre des finances depuis quelques semaines collecte les recettes provenant des activités de Moroni Terminal.
Surpris de l'unilatéralisme du ministre, le directeur ne comprend pas cette subite rupture contractuelle et pose au gouvernement Comorien un certain nombres de questions notamment, celles relatives à la destination de l'argent, l'assurance des employés, ces derniers sont obligatoirement assurés étant donné la dangerosité de l'activité portuaire, le matériel appartenant à la société Moroni Terminal, que faire, des interrogations légitimes, sous réserves de la version adverse.
Mais, comment peut-on continuer à faire appel à des investisseurs, si ceux présents, sont continuellement victimes? Il y a décidément dans notre pays un problème de perception juridique différent du monde. Entre les arrêtés recalés par la cour constitutionnelle, les décrets abrogeant des lois et ordonnances. Ou va t-on ? Daoud Halifa