Affaire FADC: Brigandage public
En dissolvant le Fonds d'Appui au Développement Communautaire et en mettant ses prérogatives au Secrétaire Général du gouvernement, Azali Assoumani atteint le summum de mainmise sur les finances publiques.
Photo d'archives: FADC mohéli |
Non content d'avoir placé ses courtiers dans les sociétés d'Etats et dans les administrations publiques financières à toutes fins personnelles, le chef de l'Etat est entrain de s'accaparer de toutes les institutions financières avec une arrogance insatiable, chose courante dans les Républiques bananières et aux antidotes de tout processus d'émergence.
Le FADC a été le seul fonds au service du développement local en appui aux apports de la diaspora et sa dissolution est un coup de massue porté sévèrement au financement des infrastructures commentaires de base et à l'appui aux initiatives économiques locales.
Jusqu'où Azali Assoumani ira-t-il pour dépouiller le pays de sa dynamique économique et financière pour des intérêts de clan et pour la bourse du prince. Dini NASSUR