Les anciens présidents comorien et français, François Hollande et Ikililou Dhoinine
La France aime faire la leçon du respect du droit international aux autres et s’assoit sur ce même droit international quand il s’agit du cas de Mayotte. S’agissant de la question de Mayotte les autorités Françaises ont eu toujours du mépris envers les autorités Comoriennes, en ne respectant pas l’intangibilité des frontières comoriennes, ni son indépendance sur, les quatre iles de l’archipel en 1975, et en organisant par la suite une pseudo ‘consultation des mahorais afin de balkaniser davantage l’archipel ,en annexant durablement l’ile Comorienne de Mayotte.
Photo d'archives: Les anciens présidents comorien et français, François Hollande et Ikililou Dhoinine |
Disposant du droit de veto au conseil de sécurité de l’ONU la France continue à affirmer avec arrogance que Mayotte est Français et les mahorais ont gobé de manière grégaire ce discours fallacieux, tout en minimisant les réclamations de Mayotte par les autorités comoriennes sur les instances internationales.
La France a toujours tenté depuis très longtemps sur les instances régionales de l’océan Indien à savoir les jeux des iles , la COI à imposer la présence d’une délégation mahoraise pour valider sa stratégie de partition de l’archipel des Comores , cette politique de sape a toujours voué à l’échec. Cette fois-ci , c’est une prétendue coopération décentralisée en trompe-œil entre Mayotte annexée par la France et les Comores pilotée en sous-main par l’Ambassadeur de France à Moroni jouant le pandore d’une France-Afrique d’une époque révolue, pour officialiser de fait la séparation de Mayotte au reste des iles comoriennes ; mais cette manœuvre de caniveau a été déjouée par la réaction rapide du président AZALI en procédant à l’annulation immédiate de cette coopération bancale qui n’apportera rien aux Comores.
Tant que le visa Balladur ne sera pas aboli pour faciliter la libre circulation des iliens de l’archipel ,les relations entre la France et les Comores ne seront jamais au beau fixe et cette question de Mayotte constitue une pomme de discorde entre les deux pays. Les Comores ont besoin des coopérations fructueuses, constructives et non biaisée et sans arrière –pensée sordide. Les vrais partenaires des Comores se font connaitre dans l’action en s’impliquant dans les infrastructures de développement que le pays a besoin; et l’exemple d’une vraie coopération fructueuse est celle qui unit les Comores et la chine qui date depuis la fin des années 1970 , suivie de celle de certains pays du Golfe.
Le palais du peuple à Moroni , le centre hospitalier de BAMBAO MTSANGA à Anjouan et le grand stade sportif en cours de finition à Moroni, ce sont des exemples de la coopération fructueuse réalisée par la chine aux Comores sans oublier le Bâtiment de l’ORTC. Dans la région, de l’océan indien une coopération avec Madagascar, Maurice, et la Réunion seront utile pour les COMORES qu’une coopération artificielle mal intentionnée ente Mayotte ,ile comorienne occupée illégalement par la F rance et le reste de l’archipel.
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY