Renouvellement de la Cour Constitutionnelle (CC)
Alwatwan n°3205 du 21/juin/2017 s’émeut de la paralysie de la CC. Elle ne parviendrait même pas à organiser dans les temps, les prestations de serment des Conseillers désignés par les Gouverneurs de Ndzuani et Ngazidja. En temps normal, cela se comprendrait mais dans les circonstances actuelles, les problématiques autour de la CC sont très graves et malgré des cris d’alarme visant à les projeter sur les devants de la scène, rien ne bouge.
Ceux qui pourraient faire changer les choses semblent regarder ailleurs, la tactique choisie est d’étouffer les affaires sensibles en misant sur le silence et le temps. Et pourtant le devenir à court terme du pays peut être engagé. L’absence de clarification de l’état de la CC peut mener à la catastrophe.
Ceux qui pourraient faire changer les choses semblent regarder ailleurs, la tactique choisie est d’étouffer les affaires sensibles en misant sur le silence et le temps. Et pourtant le devenir à court terme du pays peut être engagé. L’absence de clarification de l’état de la CC peut mener à la catastrophe.
Rappelons-nous le pays au bord de l’abîme lors des dernières présidentielles du fait des pratiques nauséabondes de la CC et de la CENI (commission électorale nationale indépendante). La CC ne bénéficiait déjà d’aucun crédit. Les accusations de corruption d’un ancien Conseiller, exclu pour avoir ouvert le couvercle de la marmite, ont encore aggravé la situation. Peut-on continuer comme si de rien n’était sans risque de faire tomber le pays dans une désespérance encore plus grande ?
Ne devrait-on pas punir les anciens Conseillers indélicats pour prévenir les nouveaux et ouvrir une nouvelle page ? Peut-on laisser la désignation des Conseillers aux autorités habilitées à le faire sans le moindre contrôle ? Ne pourrait-on pas par le biais d’une loi organique assainir quelque peu le système de désignation en imposant des critères de sélection et une validation par l’Assemblée Fédérale des choix opérés?
Ne rien faire revient à conforter la corruption et le clientélisme. Enfin n'oublions pas les élections de 2021, elles ne sont pas si loin que cela et l’on ne doit pas tenter le diable en laissant les choses en l’état.
Idriss (21/06/2017)