Opportunités politiques quand tu nous tiens...
Mes pensées vont chez un grand chanteur africain qui disait " Tout le monde m'appelle soularé moi je ne suis pas soularé, wé moi je prends mon pot wé..."
Aux Comores, on prend l'habitude d'insulter les adversaires politiques au lieu de prôner l'échange des idées. On peut accuser une personne qui n'a jamais géré le pays qu'il serait un voleur de deniers publics et quand on a un des leurs impliqué dans des magouilles, là nos patriotes des réseaux sociaux prennent la fuite. Ces gens nous ont rabâché la tournante qu'il fallait la changer, aujourd'hui, on en parle, ils crient au hold-up. Les Comores ne sont pas leur propriété, il est temps de redevenir un pays normal avec une constitution normale, n'en déplaise à une petite minorité de bien né.
Photo d'archives: Azali en meeting à Moroni |
Et si on revenait sur ce leader politique qui envoie ses chiens et chiennes aboyer. Ce donneur de leçon est un opportuniste notoire, il a fait plusieurs partis politiques avant d'échouer là où il est aujourd'hui. Il n'a pas hésité à assassiner politiquement ses frères pour un poste au sommet de l'état, il est amateur de bon vin et se prend pour une star malgré son physique peu avantageux, nain et obèse.
Amateur du bon vin et de préférence au restaurant Coraya, il arrive dans les coup de 20h30, accompagné de sa cour de larbins et de jeunes filles. Dès son arrivée, tels qu'une méga star, on éteint les lumières et ils se soûlent à mort. Même dans les réunions importantes, il pue l'alcool à 1 km à la ronde. Paresseux et fainéant, il ne fout rien et ne travaille pas. En partant pour une mission de 5 jours à l'étranger, il s'accorde plusieurs semaines pour faire la bringue au Maghreb.
Affamé de pouvoir, il est parti se marier dans une des plus belles îles du monde, on sait jamais la belle-sœur pourrait jouer à sa faveur. Mais la belle famille est loin d'être naïve, il n'a rien eu. Ensuite, le gars officialise des fiançailles dans l'une des cités royales des Comores, la femme amoureuse, entreprend des dettes pour l'aider à financer une compétition électorale où il est laminé. On parle de 30 millions de francs comoriens.
Il ne s'arrête pas là et il continue son errance dans la capitale. Dirigeant une page satirique de la place, une fois qu'il sent qu'il est en danger, il commandite des insultes à ses adversaires politiques y compris le chef de l'état.
Sous couvert de leur 104%, et après un bon vin, les larbins passent à l'attaque en bon soldat, malheureusement, leur patron est en mauvais posture. Le ciel est entrain de leur tomber sur la tête, Mr Soûlard va devoir rendre des comptes prochainement avec ses amis qui ont ruiné le pays pendant une décennie.
Et vous nous parlez d'opportunisme, allez plutôt chercher ailleurs....
Youssouf Said Hamadi