Les doléances du peuple comorien vis-à-vis de la rupture diplomatique entre les Comores et le Qatar
Je l’ai tjrs réitéré que la portée de cette décision controversée et qui a effectivement fait couler tant d’encre ces derniers temps devrait normalement être graduée selon nos intérêts.
Toutefois, il ne faut pas faire fi en l’occurrence, d’une dimension si cruciale qui, me semble t-il, a pu jouer une très grande influence sur cette posture diplomatique. Je fais donc allusion à la diplomatie culturelle de l’Arabie saoudite vis-à-vis des Comores, cette dimension de soft power qui a pu créer bien évidement un capital de confiance vis-à-vis des deux pays et qui s’est pratiquement avérée vitale pendant le processus de prise de cette décision. C’est dans des circonstances pareilles que nos autorités devraient faire preuve de lucidité et de perspicacité dans leurs postures sur cette question. Dans le cas contraire, on sera tjrs sous l’emprise des plus puissants, on sera tjrs des béni oui oui, des spectateurs, sur l’échiquier des relations internationales.
Par ailleurs, Gageons que cette prise de position a été a mûrement réfléchie et prise avec lucidité par nos autorités, on leur accorde quand même le bénéfice du doute à présent et on ose espérer que cette décision prise en faveur de l’Arabie Saoudite, c’est à charge de revanche comme l’exige les règles du jeu des relations internationales : « les Etats n’ont pas d’amis ils n’ont que des intérêts à défendre ».
Les doléances du peuple comorien maintenant que la décision est déjà prise, est que l’Arabie Saoudite investisse beaucoup plus aux Comores pour pouvoir booster le secteur économique, qu’elle fasse mieux que nos frères Qataris et puisse pallier les impacts sur les activités économiques (hôtel Retaj, la société nationale de pêche, les bourses d’études….ect) qu’une telle rupture pourrait éventuellement engendrer.