LETTRE OUVERTE AUX ÉLECTEURS, ÉLECTRICES DE LA 7ème CIRCONSCRIPTION (15, 16, et une partie du 14e arrondissements de Marseille) Après ...
LETTRE OUVERTE AUX ÉLECTEURS, ÉLECTRICES DE LA 7ème CIRCONSCRIPTION (15, 16, et une partie du 14e arrondissements de Marseille)
Après une élection présidentielle marquée par les affaires, les élections législatives auront lieu les 11 et 18 juin prochain. A Marseille, les électeurs seront appelés à voter en conscience selon leurs différentes sensibilités politiques. Dans les quartiers nord de Marseille, la candidature de SAID AHAMADA a attiré notre attention et par la suite notre réprobation, au regard des raisons qui vont être exposées.
En effet, haut fonctionnaire territorial, ce candidat s'est spécialisé dans les hautes trahisons et petites manœuvres plus ou moins malhonnêtes pour arriver à ses fins.
Voilà qui est SAID AHAMADA :
Un homme sans conviction politique, véritable pigeon voyageur des promesses sans lendemain, mi-figue, mi-raisin. Il a d'abord été l'ancien porte-parole des verts 13, ensuite l'ancien candidat du Modem en passant par l'obscur front démocrate. Et voilà qu'aujourd'hui, comme à ses habitudes, il change encore de veste, et devient en un claquement de doigts, le candidat d'en marche sur les bouches du Rhône.
Il est précisément candidat à la 7ème circonscription de Marseille. Le devoir nous fait l'obligation de vous dire qui est réellement cet homme, ayant mensongèrement déclaré avoir démissionné de sa fonction d'adjoint au maire du 15/16, dans l'édition de la Provence du 15 mai dernier. Aujourd'hui encore, il perçoit ses indemnités à ce titre. Il est manifeste que le bilan peu reluisant de son action pour le développement économique, l'a vraisemblablement poussé à se cacher derrière le mensonge pour ne pas assumer son inaction. Ce qui en dit long sur son engagement aux côtés des habitants des 15 et 16èmes arrondissements de Marseille.
Ancien responsable de la fédération comorienne de Marseille, sa présidence fut entachée par la suspicion des détournements de fonds ainsi que la fermeture de ladite association. Il a également été Président de la chambre de commerce franco-comorienne. Cette association qui avait pour objectif de préparer les futurs entrepreneurs de cette forte communauté marseillaise, est restée une coquille vide, un gouffre financier où l'opacité et l'inefficacité de la structure relevaient principalement de la volonté de SAID AHAMADA de percevoir d'importantes subventions au nom de la communauté comorienne, en la dupant effrontément. A cela s'ajoute l'argent perçu par la chambre de commerce de l'union des Comores, et destiné à la formation des entrepreneurs, qui s'est évaporé comme neige au soleil. Éphémère porte-parole de SOS Voyage, il a été l'un des démolisseurs de l'association qui a pourtant été si précieuse avant et après le crash de la Yemenia.
Où est passé l’argent ? Qu’en est-il de la Fecom ? Et la Chambre de commerce franco-comorien ? Et SOS Voyage ? La cause commune de la disparition de ces associations est SAID AHAMADA. Se pose dès lors une question inévitable : à ces élections législatives, SAID AHAMADA est-il là pour la République ou l'argent (via la République) ?
Quant à son premier mandat, il le doit intégralement au collectif des indignés, qui avait négocié directement avec Samia GHALI pour le placer. Il s'est agi de donner à cette communauté une chance de pouvoir accéder aux responsabilités.
SAID AHAMADA s'est fait remarquer en trahissant le collectif, en ne respectant pas la parole donnée et son engagement par la signature de la charte commune d'aider en retour ce collectif à faire émerger d'autres personnalités au sein des populations oubliées et discriminées.
SAID AHAMADA est donc un haut fonctionnaire territorial de la trahison permanente. Et maintenant, il prétend être le chantre du renouveau ?
Par ces manquements, SAID AHAMADA ne peut plus nous convaincre. Nous vous invitons donc à ne pas voter pour lui, et le sanctionner enfin, lui qui a toujours marché pour lui et jamais pour les autres. Il a toujours su se servir sans jamais servir.
Nous avons l'intime conviction que de tels individus ne sont pas dignes de porter cette responsabilité qui demande une certaine proximité, un engagement sans faille et une colonne vertébrale solide où les convictions animent l'action d'un homme ou d'une femme, en politique.
Farid SOILIHI, fondateur du Collectif des Indignés de la Cité phocéenne.