A l'ère de la technologie, les connaissances sont partout. Il convient de rester modeste car développer les Comores implique d'ag...
A l'ère de la technologie, les connaissances sont partout. Il convient de rester modeste car développer les Comores implique d'agir a plusieurs niveaux : rigueur et transparence budgétaire, restauration d'une véritable justice impartiale, respect des lois de la République à commencer par les règles de passation de marchés, justice sociale et continuité de l'Action de l’État sur le territoire national, politique de lutte contre l'impunité qui gangrène la société, renforcement des organes et institutions de contrôle de l'exécutif, nomination des bonnes compétences aux bons postes et la volonté politique du chef de l’État.
Il ne faut pas confondre les élus qui doivent agir car ils sont payés pour cela et les citoyens qui font des contributions intellectuelles et pratiques volontaires. Il appartient à l’État de chercher les meilleures compétences partout où elles sont y compris au sein de la diaspora comorienne afin de les mettre au service du pays et non l'inverse.
La volonté politique est essentielle car de nombreux rapports sont sur les bureaux du président , des ministres et des directeurs généraux. Ce qu'il leur manque c'est de choisir les bonnes personnes et d'agir. Personne ne refuse d'aider son pays. Même moi-même, j'ai proposé de nombreux projets concrets notamment sur les finances publiques et sur le tourisme qui sont restés lettre morte. Donc ne confondez pas les choses.
Allez faire de la figuration sans aucune volonté politique d'agir concrètement de la part des Autorités publiques ne sert à rien. Les savoir-faire sont proposés par des milliers de cadres de la Diaspora mais en l'absence de détermination et de volonté politique réelle, tout cela n'est pas pris en compte. A l'avenir, méditez sur cela. Pour changez les choses, les plus responsables politiques à commencer par le chef de l’État pour un régime présidentiel comme le nôtre doivent donner l'exemple. A défaut, la Nation comorienne risque de dépérir avec la mise à mal de la cohésion sociale.
Darchari MIKIDACHE