LES INSTITUTIONS POLITIQUES DE L'UNION DES COMORES ET L'IDENTITÉ COMORIENNE
LES INSTITUTIONS POLITIQUES DE L'UNION DES COMORES ET L'IDENTITÉ COMORIENNE - Suite
Je suis de ceux qui combattent l'idée selon laquelle, il existerait un peuple grand comorien, un peuple Anjouanais et un peuple mohelien. Notre pays, les Comores, est constitue de 4 Îles et nous sommes un seul et unique peuple et une seule Nation.
Photo d'archives - L'ex président Sambi et SAID Larifou, président du RIDJA |
Certains de Nos compatriotes tentent désespérément de vendre La thèse dénuée de tout fondement selon laquelle coexisteraient dans notre pays des peuples et des identités insulaires. Hier, avec son Excellence, Monsieur le Président SAMBI et d'autres compatriotes, nous avons défendu l'existence d'une seule et unique identité aux Comores et mon soutien à sa candidature et de tous les comoriens à l'élection présidentielle de 2016 sans distinction ni du lieu de naissance ou de résidence des candidats est une belle illustration de ma convergence de vue et d'opinion sur ce point avec lui et d'autres compatriotes de toutes les Îles et cela ne fait pas de nous des ennemis d'Anjouan.
Cette Île, comme La grande comore et Moheli n'appartient à personne ou à un groupe d'individus du simple fait qu'ils y sont nés et y habitent. Ces Îles sont comoriennes et appartiennent à tous les comoriens . Elles ont vocation à accueillir tous les comoriens qui trouvent un intérêt à s'y'installer et vivre dans l'une ou sans considération ni de son lieu de naissance ni de son origine sociale.
Oui j'affirme avoir combattu et battu des comoriens séparatistes. J'ai réussi à raisonner Monsieur Chamasse l'un des principaux activistes du séparatistes qui après avoir regrette des conséquences du séparatisme avait accepté de faire le déplacement à Adis Abeba , avec mes propres moyens , pour présenter ses excuses à l'Union africaine.
J'avais aussi défendu un compatriote poursuivi à Paris par l'extrême droite pour avoir traité les séparatistes " des racailles " j'ai mené ces combats avec succès Non pas pour obtenir un poste ministériel mais pour l'honneur de notre beau pays et pour mettre fin aux souffrances endurées à la population des conséquences de cette aventure séparatiste.
Cette fois , nous avons tiré les leçons du mal cause à notre pays par le séparatisme et nous ne laisseront personne ni un groupe d'individus entraîner les Comores dans une nouvelle forme d'aventure. En quoi un débat sur des institutions sociales culturelles et politiques d'un pays serait il une insulte ou un mépris à l'encontre d'une partie de La population. L'amitié et l'estime que certains pourraient porter en ma modeste personne ne sont pas au dessus de l'intérêt des Comores. Cette amitié fut elle sincère ne saurait être remise en cause du simple fait qu'un leader politique exprimé son opinion sur la pertinence des institutions politiques de son pays.
Est il interdit de se poser la question sur La pertinence et l'efficacité pour le développement Économique des Comores de la nature tournante de La Présidence de l'Union des Comores ? C'est une forme de paresse intellectuelle et de déficit de courage politique de ne vouloir observer et tirer les conséquences des institutions très coûteuses qui après avoir été expérimentées n'ont finalement rien apporté ni aux Îles ni à la population. En revanche , des groupes installés dans des Îles se sont enrichis à tour de rôle et ils militent pour le maintien de ce système pensant revenir aux manettes pour appauvrir davantage notre pays.
Il est temps de réfléchir sur un système simple moins coûteux qui accorde aux Îles leur autonomie et renforce les bases et les fondamentaux constitutifs de notre nation.
Said Larifou
Président du RIDJA