La faiblesse nous est interdite devant cette plume invisible au service d’un tout puissant ministre qui continue à scier la branche de l’ar...
La faiblesse nous est interdite devant cette plume invisible au service d’un tout puissant ministre qui continue à scier la branche de l’arbre où il est assis alors qu’il est secoué par la tempête. Ses portes drapeaux sont coupés de la réalité du pays et comme leur champion pensent eux aussi, que c’est lui qui devrait être le président de la République aujourd’hui. Il faut être bête pour ne pas faire le même constat. Lui comme ses amis ont fait de Beit-Salam, un lieu où on vient pour recevoir et non donner.
On continue à subir et on ferme les yeux. Il est grand temps d’en parler car on ne peut pas se laisser berner par cette plume invisible qui se place au dessus de tout et qui pense qu’on est dupe pour ne pas comprendre qu’elle est chargée à entretenir le ridicule. En affichant cette solidarité de façade auprès du président de la République alors qu’au fond c’est lui qui devrait être à sa place, il faut que quelqu’un s’en charge du sal boulot pour exprimer ce qu’il n’oserait pas dire publiquement et a fait appel à la plume invisible, même si elle nous a annoncée dernièrement qu’elle prend congé de facebook et des débats politiques. Mais, la même plume a une autre tribune qui est celle de l’Etat pour continuer le job, chaque matin, du lundi au vendredi, et ce, aux frais de la République. Quel culot !
Cette fois-ci, elle vient de recevoir les ordres de dénoncer la présence à Beit-Salam de Eric Duval que, qu’il l’accuse d’homme sulfureux que le président aurait promis de le décorer. Elle oublie vite que son mentor a décoré deux ans auparavant Jean Paul Guerlain, condamné pour ses propos sur les nègres. Une honte pour tout un peuple de la part d’un ministre de la République. Mais, on a tout oublié puisque on veut exprimer la colère d’un homme qui estime qu’il est dans un gouvernement dont il n’a pas son mot à dire.
La peur de perdre son portefeuille ministériel et se retrouver hors de l’appareil de l’Etat, notre vaillant ministre à travers la plume invisible tente nous faire accepter l’inacceptable, tolérer l’intolérable, en nous obligeant à fermer les yeux face à cette manipulation qui ne rend pas service à la République. Que le président Azali sache que l’heure est à la mobilisation de toutes les énergies capables de donner des orientations et un sens au défi qu’il a lancé, celui de l’émergence.
On peut dire tout ce qu’on veut, mais nous avons aussi, nous peuple, de rêver. Ceux qui auront l’occasion de croiser le chef de l’Etat dans les allées du palais, qu’ils lui disent ceci : dans nos sociétés, certaines personnes sont comme des pigeons, tu les aides à s’envoler et une fois en l’air, elles te chient dessus !!!!!!!!
Elhakim Alaoui