Les Comores accueillent ce week-end des députés et experts d’Afrique, de l’Océan indien et du Monde arabe dans le cadre d’un séminaire axé ...
Les Comores accueillent ce week-end des députés et experts d’Afrique, de l’Océan indien et du Monde arabe dans le cadre d’un séminaire axé sur les pratiques parlementaires destiné à aider les élus comoriens (députés, conseillers et maires) à rehausser leur niveau d’expérience dans l’action parlementaire.
La cérémonie officielle a été ouverte ce samedi 29 avril par le président de l’Assemblée nationale, Abdou Ousseni, en présence du chef de l’Etat, Azali Assoumani. Le thème principal retenu est «la pratique parlementaire au service de la bonne gouvernance».
Le chef de l’Etat comorien (milieu), ici au palais du peuple, samedi soir |
Des délégués de l’Association des parlements francophones (APF), de l’Association des parlements arabes (APM) et de l’Océan indien participent à cette rencontre d’échanges et de partage d’expériences. L’idée est d’aider les élus comoriens à mieux acquérir des nouvelles compétences dans la cadre de leurs missions de représentants du peuple.
«Le monde change, il y a, par exemple, des nouveaux outils de contrôle de l’action gouvernementale, nous voulons améliorer les compétences de nos élus dans divers domaine de la vie parlementaire», explique le secrétaire général de l’Assemblée des Comores, Said Mohamed Ali Said. «Tous les aspects seront étudiés au profit des parlementaires », explique-t-il.
Parmi les sujets retenus à ce séminaire, il y a, entre autres, le contrôle de l’action gouvernementale, le contrôle budgétaire et les relations entre majorité et minorité. Les Comores ont une expérience limitée en matière de démocratie parlementaire. La plupart des députés brillent par «des insuffisances criantes» pour jouer leur rôle de contre-pouvoir.
Le pays a été noyé, depuis 1975, par des multiples crises politico-institutionnelles qui n’ont pas permis d’assoir des rapports de force solides entre le parlement et l’exécutif. Le système instauré en 2001 a institué un régime présidentiel et un parlement bicaméral imparfait. Les Comores sont loin de disposer d’une tradition parlementaire rodée en la matière.
Source : APOI