Les associations syndicales du pays à travers la Confédération des Travailleurs Comoriens CTC ont annoncé l’organisation le jour du jeudi 2...
Les associations syndicales du pays à travers la Confédération des Travailleurs Comoriens CTC ont annoncé l’organisation le jour du jeudi 20 Avril prochain un arrêt de travail pour dire nom et exiger l’application des engagements prisent par le gouvernement devant la population et les associations syndicales.
Selon un communiqué lu et publié par le secrétaire général de la CTC, les travailleurs comoriens vont observer une journée d’arrêt de travail dans tous les secteurs le jeudi 20 Avril prochain. Le constat désagréable de dix mois des pouvoirs du nouveau régime fait que les dirigeants syndicaux réunis déplorent le mépris de la loi et des textes réglementaire par les autorités publiques. « Les travailleurs refusent cette façon de gouvernance qui ne fait que réduire d’une manière drastique le pouvoir d’achat des travailleurs, du non respect des engagement pris et du mépris de la loi et des textes réglementaire avec augmentation du taux du chômage galopant surtout des jeunes », a-t-il expliqué Salim Soulaimana Secrétaire Général de la CTC.
Devant, la presse, le Secrétaire General de la CTC a exprime les vives préoccupations face à la situation de chaos en avertissant que « le pays se dirige droit au mur ». Dans sa déclaration, il a demande au peuple de contribuer à la réussite de la journée ville morte » à travers tout le pays. « Face à tous ces constats amer, les dirigeants syndicaux ont à leur unanimité, mandaté la CTC de porter ces revendication au gouvernement. Nous demandons, le respect de trois les engagements pris entre le gouvernement et les organisations syndicales dans les différents secteurs (Education, Santé, Transport..), la réintégration des jeunes licenciés, le paiement des cotisations à la caisse de retraite pour tous les employés, établir les mêmes droits aux femmes que les hommes, le paiement des arriérées de salaire allant de 1996 à 2009 avec régularisation des cotisations à la caisse de retraite et l’établissement d’un SMIG répondant au cout de la vie », a-t-il rappelé.
Nakidine Hassane