Le président de l’Assemblée nationale demandé pardon au nom de l’institution qu’il dirige, à la nation pour tous les torts commis par les d...
Le président de l’Assemblée nationale demandé pardon au nom de l’institution qu’il dirige, à la nation pour tous les torts commis par les députés lors de l’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2017. Abdou Ousseine a par ailleurs rassuré que la session est ouverte et il appelle ses collègues d’entrer aux travaux pour l’intérêt de la nation.
C’est d’abord un acte désolant, un comportement indigne pour des représentants du peuple.
Jamais dans l’histoire de la république, des choses d’agressivité et de bagarre à l’assemblée n’ont jamais existé comme aujourd’hui. Des agissements et des comportements qui ne ressemblent pas à des députés ni à leurs éducation ni aux régions qu’ils représentent, des comportements qui doivent être bannis surtout pour des députés qui se disent du pouvoir. Donc, sans faire distinction d’une couleur politique, je demande formellement des excuses au près du peuple par rapport aux agissements des députés.
Historiquement, tout à commencer au niveau de l’ile d’Anjouan ou les autorités insulaire ne respectent pas les textes qui régissent l’ile autonome d’Anjouan. L’ile est aujourd’hui confisquée par ceux qui ont le pouvoir et tous ceux qui sont contre eux subissent toutes injustices. Aujourd’hui, même les fonctionnaires qui ne sont pas pouvoir ont du mal à percevoir leurs salaires. Ce sont des comportements difficiles. Les maires ont également vu leurs salaires confisqués d’autre sont déchus par force tout simplement par ce qu’ils ne sont pas du même parti que le messie. Ce sont tous des actes irresponsabilités. Les autorités de l’ile ne respectent pas les décisions du gouvernement central. Le gouverneur Salami se permet d’aller à l’encontre des décisions de gouvernement et recrute ses agents qui les payent les salaires de ceux qui ont été suspendus. Une centaine des fonctionnaires qui ont été nommé dans des fonctions politique dans l’union, Salami refuse de les intégrés dans la fonction publique de l’ile car ils ne sont pas de son parti. D’autre cas précis, ce le fait que le gouverneur Salami a nommé deux anciens membres de la CENI dans son cabinet, cela peut expliquer tout la manipulation de la CENI à son élection.
Si tout commence par là et au niveau du conseil de l’ile les choses sont aussi grave. D’abord, les 9 conseillers qui ne sont pas du parti JUWA sont disqualifiés d’office. Les conseillers du parti JUWA organisent de pléniers sans leur convoqués. Ils prennent des décisions qui concernent le conseil de l’ile en science de réunion avec le gouverneur dans la maison de l’ancien président que Salami paye aux frais de l’Etat sans que les autres conseillers le sachent. Ce qui fait qu’il y a un contrat de bail entre le gouvernorat et le chef du parti ou il est issue le gouverneur. Pourtant on sait que la légitimité du président du conseil est mise en cause car ont sait tous les conditions de son élection. Toutefois, ils ont décidé de voter entre eux les conseillers qui devront intégrer le parlement sans consulter les autres, ce qui n’est pas normal. Donc, des choses comme ça, ne doivent pas être dans une république digne de son nom. Si aujourd’hui des voix se lèvent pour dire que la démocratie est bafouée, pourtant, se sont eux qui n’ont jamais respecté la démocratie, c’est vraiment absurde.
Depuis la séance inaugurale de cette nouvelle Assemblée le mois d’avril 2015, les députés du parti Juwa n’ont jamais accepté l’élection du président et les membres du bureau pourtant confirmée et validée par la Cour Constitutionnelle. Par rapport à tout cela, des insultes et des injures ont été pris par les militants de juwa partout dans la rue contre ma personnalité tout simplement par ce que je suis un villageois et non de Mutsamudu. C’est d’abord un complexe de mes frères anjouanais et je me demande d’ailleurs, comment un ancien président de la république, ayant assumé le plus fonction de l’Etat ne peut pas voir en bon œil que tout les enfants de la république peuvent assumer de postes de responsabilités dans ce pays qui nous appartient a nous tous. Ce la raison par laquelle, qu’ils ont envoyé leur fils natif de Mutsamudu pour arracher la liste de présence aux mains du président de l’assemblée nationale chose qui n’a jamais eu lieu dans cette institution depuis 40 ans.
Il n’y a jamais eu de trouble similaire durant ces dernières 40 années que l’actuelle législature, alors qu’il a eu pire que ce ça. Je dois rappeler que le mois de novembre 2008 en séance plénier publique le projet de loi relatif a la citoyenneté économie a été rejeté par 22 voix sur 33 députés. Le président Bounou ayant fermé la session son vice-président SIDI a ouvert une session parallèle pour adopté les textes. Et le président d’alors celui qui devenu aujourd’hui donneur des leçons, a promulgué le texte malgré ces incidents. Tout est passé dans les conditions obscures et il n’y a jamais des querelles similaires car un démocrate convaincu doit se plier au verdict. Donc, ce n’est pas à celui là qui a des leçons à donné. Celui qui a ternie d’ailleurs l’image du pays dans le plan international grâce a ce fameux projet de loi.
Confirment à l’article 38 -39 et 40, l’ouverture colonelle de la première session ordinaire de 2017 a été ouverte hier du bon et du forme. Puisque les conditions d’ouverture ont été régulièrement remplie à savoir la lecture du sain coran, l’exécution de l’hymne nationale et l’appel nominal pour voir que le Corum est atteint. Le discours du président ne figure pas dans ces dispositions.
Propos recueillis par Nakidine Hassane