Achirafi Said Hachim
La situation de l’Assemblée nationale se situe au cœur du débat ce dernier temps. Tout compte fait, la réaction spontanée des députés comoriens à l’hémicycle est condamnée par tout. De l’intérieur comme de l’extérieur, les états major de la vie politique réagissent. Depuis la France, l’ancien candidat à l’élection présidentielle, Achiraf Saïd Hachim, appel nos élus à l’hémicycle de plus en plus travailler pour rétablir la perception de cette institution parfois altérée.
C’est honteux que la représentation de la nation opère toujours par déni de démocratie et produisent chaque année pour ne pas dire à chaque session un si vilain spectacle. Ça nous honoré pas bien. Nos députés ne devront pas tomber aussi bas, quelle que soit la gêne, l’embarras et le malaise qui les animent. Il ne s’agit plus des élus communaux mais les députés de la nation. Donc, ils ont une obligation d’agir et parler au nom de l’intérêt général.
J aurai souhaite que en dépit des difficultés du moment cette alliance perdure car rien ne vaille la stabilité surtout dans le cadre de l’orientation précise selon laquelle le chef de l état souhaite faire des Comores un pays émergent. Personnellement, je ne fais pas partie de la majorité présidentielle et je continue de penser que cet effort vers l’émergence n’est pas le seul fait du pouvoir mais plutôt la conjugaison de toutes les forces vives de la nation y compris les oppositions à laquelle j’appartiens.
Pour ma part, c’est assez complexe mais tout dépendra aussi de la ferme volonté de l exécutif à maintenir autant que faire se peut la cohésion dans le pays et non la confusion et j’ose espérer qu’il s’en impliquera. Ce qui est par contre sûr, c’est que nombre de nos concitoyens, il faut bien l’admettre, entretiennent toujours un ensemble de clichés disparates et, somme toute, assez réducteurs de la vie parlementaire. Il faut donc et le gouvernement et les députés travaillent pour changer cette vision en prouvant que la vie de l’Assemblée est aussi celle d’un espace institutionnel où l’on travaille, où l’on débat, où l’on améliore, amende et contrôle la Loi généralement rédigée par le Gouvernement.
Propos recueillis par Nakidine Hassane