En moins d’un an de pouvoir, le régime a réussi à neutraliser les partis d'opposition et les institutions. Sans déclaration ni réaction...
En moins d’un an de pouvoir, le régime a réussi à neutraliser les partis d'opposition et les institutions. Sans déclaration ni réaction préalable contre le nouveau régime, les leaders de l’opposition s’arrangent derrière le président dans tous les manifestations publiques. Tel est le constat observé dans la scène politique nationale ce dernier temps.
Dix mois après l’élection du colonel Azali Assoumani, la vie politique fonctionne en un seul sens comme la girouette. Les partis d'opposition qui jouissent d'une certaine crédibilité se sont neutralisés. Dans une courte période de 8 mois, la situation a affaiblie les partis politiques. Toutes les organisations et toutes les associations ont des problèmes internes.
Tous les partis sont déstabilisés et chacun veut rejoindre le pouvoir, ce qui décrédibilise les uns et les autres. « Les chefs des partis ont reproduit les mêmes pratiques du système du parti unique en rejetant le principe de l'alternance au sein de leurs organisations. En plus des partis, les institutions du pays sont également affaiblies. Ni le Parlement ni la justice, ni les ONG ni les associations, ne jouent pas leur rôle sur le terrain. Tout le monde obéissent à l'Exécutif et personne ne parle pour espérer qu’ils soient appelés au prochain gouvernement, s’est vraiment désolant », a-t-il pointé le jeune cadre Mohamed Zaki.
Tous les partis sont déstabilisés et chacun veut rejoindre le pouvoir, ce qui décrédibilise les uns et les autres. « Les chefs des partis ont reproduit les mêmes pratiques du système du parti unique en rejetant le principe de l'alternance au sein de leurs organisations. En plus des partis, les institutions du pays sont également affaiblies. Ni le Parlement ni la justice, ni les ONG ni les associations, ne jouent pas leur rôle sur le terrain. Tout le monde obéissent à l'Exécutif et personne ne parle pour espérer qu’ils soient appelés au prochain gouvernement, s’est vraiment désolant », a-t-il pointé le jeune cadre Mohamed Zaki.
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Sur le plan social, la situation n'est pas reluisante. Un autre cas de figure interpelle la vigilance que certains leaders de l’opposition affirment qu’ils ne veulent pas rester à ce poste. « La situation semble encore plus confuse. Il semble qu’il n’y a pas une vision pour les partis politique et nos leaders politique. Une preuve tangible serait le mouvement de protestation concernant les licenciements de jeunes qu’ils ont tous porté des projets pour eux durant la campagne mais malheureusement, chacun cherche a rejoindre timidement le pouvoir. Surtout quand on sait qu’ils sont partis tous sur des différends postulat aux dernières élections. Concernant les autres décisions du gouvernement, on a rien à dire, on pointe du doigt l’opposition qui se phagocyte au gouvernement du jour au jour», a-t-il raconté Abdou Saïd un jeune cadre.
Nakidine Hassane