Après le rejet mardi dernier par les conseillers de l’ile de Ngazidja d’adopter le projet de loi de finances élaborés par le gouvernorat de...
Après le rejet mardi dernier par les conseillers de l’ile de Ngazidja d’adopter le projet de loi de finances élaborés par le gouvernorat de Ngazidja, le commissaire aux fiances de l’ile n'a pu que constater l'impasse dans laquelle se trouve l’exécutif. Toutefois, le commissaire Saïd Ahamada Youssouf affirme qu’il n’y aura pas une paralysie financière.
Le conseil de l’ile de Ngazidja a rejeté d'emblée le budget 2017 en adoptant, contre l'avis du gouvernorat et malgré le vote de l’assemblé de l’union. Une motion de censure de l’exécutif actuel était l’origine. Mais cette situation rare n’affecte gravement le gouvernorat de fonctionner normalement. « Effectivement, on aurai souhaité que les conseillers allaient agir dans le bon sens pour l’intérêt supérieur de l’ile mais, rien ne met l’ile en quarantaine. Déjà, le budget est voté à l’assemblée car c’est un budget consolidé entre l’ile et l’union bien que le conseil de Ngazidja ne l’a pas amandé. Toute fois, selon les dispositions de la constitution, l’exécutif de Ngazidja peut fonctionner avec le un quart du budget en attendant la résolution du crise que nous espérons trouver une solution d’ici quelques jours », a-t-il rassuré le commissaire aux finances de Ngazidja Saïd Ahamada Youssouf.
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Situation inquiétante et perturbant, cette question fait naître des petits jeux politiques dans tous les sens à un moment où le gouverneur avait le temps de remanier son équipe pour respecter la loi. « Le gouverneur est toujours dans la loi et surement il y aura un changement de l’exécutif mais c’est dommage que cette motion est devenu un frein. Le gouverneur a reconnu la motion de censure, toutefois, il est convaincu qu’il n’y a pas intérêt à paralyser l’ile mais le remaniement aura lieu dans si peu de temps », a-t-il déclaré le commissaire aux finances.
Conscient de l’enjeu émanant de ce rejet, le commissaire aux finances réaffirme le droit du gouverneur de pouvoir exécuter le budget par arrêté ou la convocation d’une session extraordinaire. « Le budget est élaboré en raison de trimestre, et dans de cas pareil, le gouverneur dispose le droit de fonctionner par arrêté avec le un quart du budget déjà voté à l’assemblée nationale selon les dispositions de la constitution et de la loi statutaire de l’ile », a-t-il expliqué le commissaire Saïd Ahamada Youssouf alias SEDA.
Nakidine Hassane