Ils sont tous assis devant le petit perron de Beit-Salam. Ils, ce sont les Houmed, Mamadou, Larifou etc. que le peuple avait assigné dans l...
Ils sont tous assis devant le petit perron de Beit-Salam. Ils, ce sont les Houmed, Mamadou, Larifou etc. que le peuple avait assigné dans le rôle noble d'opposition. Nous les avons chassés par la porte, ils nous reviennent par la fenêtre, tel un mauvais sort. Chacun peaufine sa tactique de rapprochement. Celui qui a le plus de succès est sans doute le leader du Ridja qui crie dans tous les toits « Je crois à l’Emergence ». Ces appels du pied ont été récompensés par deux réception par Azali en un mois.
La journaliste Faïza avait suggéré que l’on respecte la volonté du peuple. C’est-à-dire, la coalition qui a remporté les élections gouverne et celle qui a été battue se range dans l’opposition comme dans n’importe quel pays qui applique l’alternance du pouvoir. C’est d'ailleurs ce qu’aimerait bien dire Paul-Charles mais il s’étouffe.
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A mon humble avis, le Juwa serait plus utile pour le pays en dehors du gouvernement. De toutes les façons, tout le monde a déserté l’opposition. Même Msaidie qui se moquait de Soefo « le toqueurs de portes », s’apprête à briser des portails. Chose qui n’a pas l’air de déplaire à un certain Azali de voir ses anciens ennemis se courber devant lui.
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Vivement donc, je disais, la reprise de l'opposition par le parti Juwa. Nous aurons peut-être une réelle confrontation politique et des divergences dans nos relations avec l’ancien colonisateur et le nouveau colonisateur saoudien. Nous allons aussi pouvoir définitivement conclure qu’Azali n’a rien compris.
Par Toyb Ahmed