Pour la énième fois, la chambre d’accusation a décidé de ne pas accéder à la demande de libération provisoire de Soilihi Abdallah accusé d...
Pour la énième fois, la chambre d’accusation a décidé de ne pas accéder à la demande de libération provisoire de Soilihi Abdallah accusé de complicité et facilitation pendant que les deux signataires sont en liberté depuis le 3 décembre dernier. Sans explications, beaucoup se demande quelles sont les raisons qui ont motivé cette décision.
Placé en détention provisoire depuis le 8 octobre dernier, Soilihi Abdillah est entrain de subir un abus de pouvoir venant de la hiérarchie de la justice. Interpelé dans l’enquête préliminaire dans le cadre de l’affaire de détournement de fond à la CENI dont les deux signataires notamment le Président Djaza et le son secrétaire Général sont en liberté depuis le 3 décembre dernier, Soilihi Abdallah le coordinateur est toujours dans le quatre murs.
Sans être jugé la chambre d’accusation refuse toute demande de liberté provisoire sous prétexte que son cas est singulier, familièrement appelé « un dossier visé », c'est-à-dire sous instruction de la hiérarchie judiciaire. Une interrogation qui ne fait pas de doute puisque les premiers incriminés dans cette affaire sont en liberté. « On nous a rassuré que les instructions de cette détention viennent de loin et que les juges ne sont que des exécutants. Et parait-il qu’il s’agit d’un règlement de compte », a-t-il révélé une source proche du dossier.
Pendant que rien ne justifie cette détention, alors que ses avocats ont formulé à maintes reprise une demande de mis en liberté provisoire sans réponse favorable, le détenu avait entamé une grève de faim de puis le 4 mars dernier, pour montrer que sa détention n’est que arbitraire. Déshydraté et maigris, il a été admis au service de santé militaire trois jours après. « Ceux qui devraient être condamnée pour cette affaire sont en liberté et celui qui ne figurait même pas dans la liste de ceux qui devait être entendu sont en prison. Ce qui prouve réellement le règlement de compte mais on aura le temps de l’expliqué dans l’avenir », a-t-il promis notre source.