Récemment, les soi-disant wandru wadzima ou notables comoriens ont voté un président de la diaspora comorienne en France. Il s'agit d...
Récemment, les soi-disant wandru wadzima ou notables comoriens ont voté un président de la diaspora comorienne en France. Il s'agit d'un jeune homme honnête, intègre, intelligent, éloquent et théologien.
Toutefois, deux problèmes se posent par rapport à ce mode d'élection: la définition de la diaspora comorienne et la légitimité des notables comoriens. Pour le premier, il est fondamental de définir des vrais critères pour une notion complexe et immense. Est-ce que la diaspora comorienne ce sont tous les Comoriens qui se trouvent à l'étranger mais qui ont des objectifs différents ?
Est-ce que ce sont des Comoriens qui sont à l'étranger et qui sont dans la politique d'assistanat comme seul modèle de développement de leur pays ? Est-ce que ce sont des Comoriens "notables" qui sont à l'étranger et qui soutiennent toujours la politique pourrie des gouvernements successifs comoriens ? Pour le deuxième problème, il consiste à savoir si les Comoriens soi-disant notables ont un pouvoir légitime qui leur permet de représenter les autres Comoriens?
Est-ce qu'ils sont votés par les citoyens comoriens pour parler à leur place ou parce qu'ils ont fait un grand mariage ? Si c'est le cas, est-ce que le fait de faire un grand mariage est une forme de légitimité permettant à l'individu de prendre des décisions à caractère public ?
Honnêtement, je pense que les Swahilis avaient raison: "pilipili mbali bizari mbali" (il faut dissocier le piment des autres épices). Nous n'avons pas compris que le mélange de genres tue le genre. Ye ya riuwa hafu.
Ngamwabo dja Ipvesi Bungala : he bo mshe Mhaza kupvode muyo!
Par Ibrahim Barwane
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