Nouvelle centrale : Un peu de réalisme tout de même
Certains s'indignent que je salue les nouvelles centrales, que je mette ce progrès sur le crédit d'Azali. Certains se gaussent de ce vieux "ex camarade" rabougri par le temps qui a perdu la tête.
Est ce normal pour un pays au 21° siècle de disposer de l'électricité et l'eau en permanence ? Bien sûr mais dans la réalité est-ce le cas ? Aux Comores comme à Madagascar et dans d'autres pays africains, ce n'est pas le cas !
Le président Azali et le colonel Mohamed Soilihi lors de l'inauguration de la centrale de Voidjou©Oustadh Padré |
Si les Comores parviennent à résoudre définitivement la question de la disponibilité de l'énergie et de l'eau ce sera une prouesse à mettre sur le crédit du président Azali.
Nous avons connu plusieurs régimes et nous n'avons pas vu de telles initiatives. Quel est le président comorien qui se préoccupe des promesses qu'il fait au peuple durant les élections ?
Si le président Azali et les siens avaient pris l'argent des groupes et maquiller les faits, quelles auraient été les conséquences ? Rien. Nous aurions crié sur les réseaux et puis c'est tout. Ce serait un scandale comme nous en connaissons.
Je suis convaincu que le pays a intérêt à ce que nous reconnaissions la prouesse d'Azali et que nous l'invitions à poursuivre sur cette voie en matière d'infrastructures.
Cela ne veut pas dire signer un chèque à blanc au régime et encore moins l'intégrer.
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Notre pays ne dispose pas d'une force politique qui porte les aspirations du peuple et qui les défend. Cela impose plus de circonspection dans l'examen de tout facteur susceptible de soulager la vie des simples gens. Cela bien sûr si on veut servir le peuple et non briller dans un discours simpliste basé sur des questions de principe hors de tout contexte. Par Idriss Mohamed Chanfi