Depuis quelques semaines, c'est le sujet dont se gargarise le gouvernement. Évidemment que l'on ne peut que souscrire à cette néces...
Depuis quelques semaines, c'est le sujet dont se gargarise le gouvernement. Évidemment que l'on ne peut que souscrire à cette nécessité. Seulement, derrière ce déploiement martelé à coup de communication, on peut légitimement s'interroger sur ses conséquences à court et moyen terme.
En effet,
- comment peut-on proposer un tel service sans tenir compte de la situation socio-économique du pays ?
- Qui pourra s'acquitter du paiement des factures qui risquent de s'envoler avec le coût exorbitant du carburant et les charges inhérentes au service proposé ?
- N'y avait-il pas d'autres solutions à explorer (expérimentation de l'énergie houlomotrice, exploitation du solaire, etc.) ?
Alors que le SLOGAN de campagne du candidat désormais PRÉSIDENT voulait faire d'« UN HOMME, UN EMPLOI », on constate que les premières conséquences de la livraison de ce nouveau service est de réduire de 25% l'emploi public.
La gestion au fil de l'eau dans la précipitation, autrement dit qui ne s'inscrit pas dans la durée, n'est pas de nature à rassurer les comoriens, pas plus que les potentiels investisseurs.
Par Salim Saadi
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