Un peu comme Ikililou Dhoinine en novembre 2012 : Le président Azali a utilement besoin d'un fusible pour se protéger
Ce qui était valable pour le président Dhoinine, le camarade Mrimdu le redit aussi pour le président Azali Assoumani. Oui, dans un régime sans premier ministre, il doit y avoir au moins un homme charismatique capable d'amorcer les chocs ou du moins pour encaisser ces chocs à la place du président. Alors oui, Il faut absolument un fusible à Beit-Salam pour protéger le président.
En novembre 2012, le régime politique Ikililou Dhoinine était dans une dérive mortelle. Deux affaires menaçaient de faire disparaître purement et simplement le régime Dhoinine après 1 an et 5 mois seulement : La crise parlementaire de 2012 qui avait privé le président de l'assemblée Hamidou Bourhane son droit de présider la session de 2012 et l'affaire « Combo-Salimou ».
Le président de la république avait besoin de Hamada Madi Boléro, non seulement pour son expérience, ses compétences et son professionnalisme, mais aussi pour son « Charisme » pour lui servir de fusible. En effet, en 2012, il n'y avait pas une personne charismatique dans le gouvernement Dhoinine pour encaisser les coups à sa place. Pourtant, dans un régime sans premier ministre, il doit y avoir au moins un homme charismatique capable d'amorcer les chocs ou du moins pour encaisser ces chocs à la place du président.
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Je pense que c'était la raison pour laquelle en novembre 2012, le président Dhoinine avait décidé de nommer l'incontournable Hamada Madi Boléro à la tête de son cabinet. En tout cas en le faisant, Ikililou a installé dans son gouvernement l'équivalent d'un fusible dans un système électrique. Si cet objectif était parmi les raisons qui ont ramené Boléro au poste de Directeur du Cabinet chargé de la Défense, alors oui, on peut dire sans risque de se tromper que c'était une nomination très intelligente effectuée au bon moment, puisque on ne peut pas nier le fait que Boléro était devenu inévitablement le fusible du régime Ikililou Dhoinine.
Aujourd'hui encore, on constate que le président Azali se trouve dans l'obligation d'intervenir quotidiennement dans les médias, pour tenter d'amorcer lui-même la situation. Cela veut dire que le président encaisse lui-même les chocs. Ce n'est pas bon ni pour lui, ni pour son équipe. Il faudra donc un fusible Monsieur le président.
La question qui fâche ! est-il vraiment facile de trouver un homme d'expérience, de compétences professionnelles et ayant le Charisme pour servir de fusible au chef de l'Etat ? Une chose parait certaine, Azali s'en souviendra longtemps de son arme de tout terrain, je nomme Hamada Madi Boléro qui, tout le mal qu'a fait Boléro ne lui attire pas tant de persécution et de haine que ses bonnes qualités. N'en déplaise à ses détracteurs !
Mrimdu