Un climat social de plus en plus tendu aux Comores
Le climat socio- politique du pays se tend de plus en plus , en raison des différents fronts ouverts par le gouvernement.
Le front des licenciements, le front contre le chiisme, par ricochet, Sambi, le front des expulsions, suivies des destructions des taudis de la (diaspora Comorienne à Moroni) comprenez par là le déplacement des populations Comoriennes dans la capitale, celles fuyant la misère des villes et les villages dépourvus d'espoir , l'espoir de pouvoir boire ne serait ce qu'un verre d'eau ou un bout d'aile de poulet que ceux qui vivent dans les maisons en tôles rouillées par la misère en dépendent et dont on s'en prend dans le mauvais sens.
Que vont devenir ces malheureux sans leur toits de misère, où s'exposeront ces bidons du petit Anjouanais fuyant la misère pour un imaginaire Eldorado grand comorien pour assurer les miettes quotidiennes de ceux restés dans l’île, à l'image de ces Comoriens en quête de la misère française, celle-ci s'avérant planétaire.
Ces malheureux qui jonchent les ruelles de Moroni vendant tout pour joindre le deux bouts.
À t- on pensé à ces malheureux qui représentent le peuple, le vrai pas nous minables, croisant, ces squelettes dégarnis par la misère, dans l'indifférence, quel bonheur peut -on vivre quand on le vit sans les siens, son peuple.
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Pourquoi allume t- on tant des fronts?
Comment troubler le silence de la misère pour qu'elle se réveille?
Ce réveil douloureux qui se profile à l'horizon.
Maintenant qu'on a déclaré la guerre contre le chiisme, qu'on a chassé les iraniens, envoyer le magot, pour acheter le silence temporaire de la misère.
Cette guerre chiites, sunnites, a t-on les moyens d'y faire face?
Par Daoud Halifa
Titre©habarizacomores
Par Daoud Halifa
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