Quelle politique du président Azali pour sortir le pays de "l'assistanat et de la mendicité"?
Son excellence monsieur le président Azali Assoumani,
Des vœux de bien-être je n'ai jamais su comment en recevoir, venant d'un président. Mais tu dis, et pardonne-moi le tutoiement, c'est fini l'assistanat, je voudrais bien te croire mais aide-moi à me faire une raison.
Afficher la suite...
Le président Azali au Gombessa Festival d'Iconi ©Beit Salam |
A partir de quand et comment ? Quand le budget de l'État est basé spécialement sur les taxes des douanes et les impôts appliqués sur les importations, quand la fonction publique demeure presque uniquement une fonction du salaire, au lieu d'une fonction des œuvres et travaux publiques, comment compte-tu t'en sortir ?
Sans organisation ni financement à l'agriculture et à la pêche pour accroître le volume de la production et par voie de conséquence pour augmenter la masse monétaire, comment tu comptes t'y résoudre? Monsieur le président, demande à tes ministres des finances et du budget s'ils connaissent la base des calculs du budget d'un pays, mise à part l'addition et la distribution des recettes imposées; S'ils répondent par oui congédie-les, parce que cela signerait qu'ils sont paresseux ou qu'ils veulent te plonger; S'ils répondent par non, et c'est la vérité, qu'est-ce tu as à faire d'un ignare? Si je peux me permettre d'aider tes ministres des finances, monsieur le président, voici la recette, pas magique du tout, mais qui répond aux exigences suivantes.
Ils s'élèvent à combien en moyenne le nombre de tonnes de patates produits à Bandasalini et cela coûterait combien selon les prix en vigueur ? Combien de tonnes de bananes ou d'autres denrées produits à Mberadju, à Simbusa, à Nyumachuwa ou à Bimbini? Combien de tonnes de poissons péchés selon les saisons et quel est le montant des prises en monnaie? Ainsi de suite pour tous les produits du produit national, le bois utilisé par les menuisiers, le prix moyen de vente de leurs fabrications, et toute l'artisanat ect...
C'est une tâche de détraqué comparée à celle du président lui-même et ceux sont habitués à dormir, à jouer et ne rien faire, ne se seraient jamais hasarder à diriger les finances d'un Etat, car avant de réunir, compter et redistribuer il faut d'abord implanter et cultiver, implanter pour tous les sens du terme. Alors monsieur le président, à moins d'appliquer l'art de la ruse, je préfère voir ou attendre ce que je veux vivre plutôt que de me perdre dans le luxe de ceux qui disent ce que les gens veulent entendre ! Monsieur le président Azali Assoumani, qu'Allah t'accorde le succès, veuille agréer l'assurance de ma gratitude. Par Muhammad Soidrouddyne Hassane