Pour le RIDJA, KiKi livre une bataille contre la démocratie et l'Etat de droit en Union des Comores
Nous sommes stupéfaits et consternés par la décision du Ministère de l’intérieur.
Suite à des informations émanant du ministère de l’intérieur, ce Ministère vient d’établir une liste des six (6) partis politiques qui seront autorisés en Union des Comores et l’interdiction arbitraire des autres partis exclus de cette liste.
Si cette information s’avère fondée, il s’agirait tout simplement d’une décision dangereuse pour la démocratie, illégale et sans doute, contestable.
Par cette décision, KiKi, livre bataille contre la démocratie et l'état de droit en Union des Comores.
Le leader du Mouvement Orange et actuel Ministre de l’intérieur s'enfonçant dans son mépris du droit, et en violation du principe sacro-saint de la non-rétroactivité de loi, voudrait baser sa décision de retenir les (6) partis dont automatiquement, son parti Orange, le CRC, le DJUWA, l’UPDC, le RADHI et le RDC, sur la base de l’article 7 de la très contestable, sombre et inconstitutionnelle nouvelle loi sur les partis politiques.
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Mais ces 6 partis politiques remplient t-ils vraiment les exigences de cette loi ? Sont-ils vraiment les seuls à remplir les Conditions établies par la dite loi ?
En effet, la loi évoque parmi les conditions qui sont « alternatives et non cumulatives » pour garder le statut juridique, que un parti disparaît :
(...)«… Si lors des élections municipales, législatives et présidentielle, n’obtient pas au moins 5% des suffrages exprimés sur l’ensemble du territoire.... ». Or le Parti RIDJA, ayant obtenu plus des 5% exigés, aux dernières élections Présidentielles, se trouve délibérément exclu par le Ministère de l’intérieur sans aucune base légale.
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Il faut noter qu’au regard de la constitution, de la loi et de la jurisprudence de la cour Constitutionnelle Comoriennes, l’élection présidentielle est, par sa nature, Nationale. C’est pourquoi, l’invalidation de la candidature d’un vice-président, quelque soit son Île d’origine, entraîne le rejet de la candidature du candidat à la présidence. Ainsi, à la lumière de ces éléments, le Ridja ne peut donc pas faire l’Object d’exclusion.
Nous sommes dans un Etat de droit et c’est au regard du droit et non pas des appréciations subjectives d’un despotique ministre d’intérieur que la question de l’existence d’un mouvement politique doit être posée.
En conséquence, dans un Etat de droit et sur une question pareille, la loi doit respecter les principes fondamentaux garanties par la constitution et les normes universelles. or cette loi semble hautement en contradiction avec ces normes supérieures, et surtout le Ministre de l’intérieur semble vouloir faire sa propre loi au mépris des principes démocratiques en retenant les seuls partis ayant étaient au pouvoir ces 15 dernières années et excluant tous les autres partis sur la scène politique.
En outre, d’autre élément sont sauf déni de démocratie, à prendre en considération dans le respect des principes républicaines.
En effet, le Ridja est un Parti Politique qui Concoure dans la vie politique Comorienne depuis plus de dix-huit ans avec l'engagement sans faille de son leader Maître Said Larifou, sur la scène nationale et internationale au service des Comoriens. Et durant ces années, le Ridja concourt au Suffrage universelle et rien que dans les 15 dernières années, ce parti a toujours enregistré un résultat satisfaisant, participant deux fois au deuxième tour, ce qui montre une large adhésion des comoriens aux idéaux de ce parti.
Ainsi nous lançons un appel solennel à tous les partis et groupements politiques de s'unir pour défendre notre démocratie, en dénonçant l'inconstitutionnalité de la dite loi et nous demandons au Gouvernement de faire respecter l'état de droit et aux Comoriens s’unir pour lutter contre les dérives antidémocratiques du pouvoir actuel.
Signé: Ouzali Saïd Anlibou
Signé: Ouzali Saïd Anlibou