Vu de la Grande-Comore, les prémices d'une chasse à l'Anjouanais en cours de végétation, pour preuves; ces petits anjouanais, comme...
Vu de la Grande-Comore, les prémices d'une chasse à l'Anjouanais en cours de végétation, pour preuves; ces petits anjouanais, comme on les appelle avec tout le mépris et le peu de considération qu'on lui accorde en raison de sa modestie, souvent effacé, ne se sentant pas chez lui en terre royale, puisqu'il est considéré comme étant un intrus, alors que l'essentiel de l'épargne Comorien connu des banques, à lui seul, ce petit Anjouanais détient 70% des dépôts.
Vu du marché de Volo-Volo à Moroni |
Ce petit « houmad » est le seul à faire ce que le roi grand Comorien ne veut pas faire.
Ce petit anjouanais, hier balayeur, livreur d'eau, aujourd'hui millionnaire par le travail fait tourner l'économie des Comores. Il est aujourd'hui la raison de notre existence, tuer l'Anjouanais, c'est à la fois tuer l'unité de la nation que nous tentons autant se faire se peut de construire avec les obstacles que l'on connaît.
Le roi grand Comorien dort à 22h après des journées consacrées aux palabres, pendant ce temps l'Anjouanais travaille avec labeur. Les propos rapportés ici et là font froid au dos, l'Anjouanais apparaît comme indésirable, paie t-il le courage de sa labeur ou paie t-il les conneries politiques de SAMBI et autres politiciens Anjouanais qui n'ont pas su mettre à profit la tournante pour sédentariser l'Anjouanais dans leur île le poussant à se livrer à la misère commune.
On apprend qu'il est difficile pour lui de puiser son eau commerciale, souvent objet de sa survie, se fait discret, attend que le roi dort pour aller à la fontaine. Sommes nous un même peuple?