Il est inutile de revenir sur le dérouler de ce qui s'est passé à l'Assemblée Nationale des Comores, cela dépasse l'entendement...
Il est inutile de revenir sur le dérouler de ce qui s'est passé à l'Assemblée Nationale des Comores, cela dépasse l'entendement, ils s' en sont venus aux poings, les députés.
L'objet de la querelle est le partage du bureau de l'institution et non pour des raisons d'appréciations politiques, ce qui serait honorable. Mais en venir aux poings pour des p'tits postes de l'assemblée est fort déplorable, voir même condamnable.
Ces emportements témoignent si besoin est le peu d'intérêt qu' attachement nos parlementaires dans la bonne marche du pays. En dépit des priorités qu'exigent celui ci, nos parlementaires se disputent des maigres avantages liés aux postes.
Mais en réalité ce ci est la montagne qui cache la forêt. Le véritable enjeu dans cette affaire de guerre froide intelligente qui règne entre les deux principales composantes de la majorité, est la partition d'échec pour 2021.
Maoulana pour une fois a raison de ne pas céder à la tentation du parti Juwa qui compte au travers de cette affaire renforcer son influence dans la majorité présidentielle. Cette tactique conçue en haut lieu vise à déstabiliser le président pour lui faire peur.
En effet, le président est dans une situation inconfortable, d'un côté, son désir de dissolution fort risqué car sûr de perdre d' éventuelles législatives et l'autre son vouloir maintenir son alliance d'avant élection présidentielle. Céder aux caprices de Juwa, signifierait mettre le loup dans la bergerie, du coup la stratégie du parti Juwa est de pousser le président à dissoudre, car ce parti espère gagner ces hypothétiques législatives ou tout au moins avoir une minorité de blocage. Ce qui est plus que probable et ensuite renégocier son pacte avec Azali l'actuel ne lui étant pas favorable .
A LIRE AUSSI: Mohéli écarté par le régime Azali
En effet, le président est dans une situation inconfortable, d'un côté, son désir de dissolution fort risqué car sûr de perdre d' éventuelles législatives et l'autre son vouloir maintenir son alliance d'avant élection présidentielle. Céder aux caprices de Juwa, signifierait mettre le loup dans la bergerie, du coup la stratégie du parti Juwa est de pousser le président à dissoudre, car ce parti espère gagner ces hypothétiques législatives ou tout au moins avoir une minorité de blocage. Ce qui est plus que probable et ensuite renégocier son pacte avec Azali l'actuel ne lui étant pas favorable .
Le président de la république a plus intérêt à siffler la fin du dernier round plutôt que d'aller vers le K.O . ©Daoud Halifa - Titre© Habarizacomores.com