Bras de fer à l'Assemblée Nationale: Et s'il ouvrait à Azali une voie à la dissolution?
La tension électrique qui règne, ces derniers jours à l’Assemblée nationale et défraie la chronique, n’a pas permis l’hémicycle de Hamramba d’accueillir, hier après-midi, les ministres convoqués à la traditionnelle séance de questions orales au gouvernement.
La tradition démocratique et républicaine a tourné plutôt en combat de chiffonniers. A peine ouverte, la séance sera levée quinze minutes plus tard par le président de l’institution. Abdou Oussene se verra privé de micro et les listes de présence des élus arrachées des mains des secrétaires de séance.
La revendication d’une partie des députés à l’Assemblée nationale d’un renouvellement du bureau de l’institution fédérale n’a pas faibli depuis le matin. Les députés demandeurs du renouvellement du bureau imposent leur volonté par la force
Youssouf Hamidou Ibrahim et Ali Abdou, envoyés spéciaux d'Alwatwan à l'Assemblée
Vers une dissolution de l'Assemblée Nationale et une convocation d'élections législatives aux Comores? Il n'y aurait pas une autre issue selon Mohamed Elarif Saadi, un internaute exaspéré par le comportement de certains députés dites de la majorité. Pour lui, "il est temps de mettre certains dehors par la voix des urnes sauf que M. Azali n'aura pas le courage politique de le faire car il sait qu'il aura perdu d'avance." Pour Ali Mmadi, directeur de communication du gouverneur de Ngazidja, ce bras de fer ouvre la voie au président Azali de dissoudre cette Assemblée.