Une expérience qui mérite d'être connu. Face aux problèmes innombrables de l'éducation nationale, confrontée aux dangers qui menace...
Une expérience qui mérite d'être connu. Face aux problèmes innombrables de l'éducation nationale, confrontée aux dangers qui menacent des jeunes désœuvrés non éduqués, la communauté décide de créer son propre établissement.
Le bâtiment est financé par une vente de pouzzolane sur une carrière appartenant au village, les émigrés de Vanadju habitant Marseille y ont contribué. 13 salles de classes aménagées : tableau noir et table-banc traditionnel en bon état.
L'école est opérationnel depuis 2011, cours de 6ème à la terminale. Elle compte 360 élèves, 35 enseignants et compte déjà 70 bacheliers. Son rythme de croisière est d'une vingtaine de bacheliers par an.
La gestion de l'établissement est assurée par son directeur, M. Adamo Ibouroi, enseignant à la retraite. L'écolage est modique, 8 000KMF de 6ème à 3ème, 10 000KMF 2nde et 1ère, 15 000 KMF en terminale (13 000KMF pour les redoublants).L'établissement qui paie régulièrement ses enseignants, ne bénéficie d'aucune subvention et pourtant elle s'achemine peu à peu vers l'autonomie financière.
Un cas d'enseignement public communautaire qui pourrait inspirer et qui devrait faire réfléchir les autorités du pays aux divers niveaux
Idriss (28/11/2016)