Comme son père, elle enseigna, toute sa vie, le Saint Coran dont elle avait mémorisé la majeure partie. Comme ses sœurs qui l’ont précédé,...
Comme son père, elle enseigna, toute sa vie, le Saint Coran dont elle avait mémorisé la majeure partie. Comme ses sœurs qui l’ont précédé, elle apprit de son père et enseigna le Fikh. D’elle j’ai appris le Mughny-Al-Muhtadj, un commentaire du Minhadj-at-Talibine, ouvrage de référence des Cadis Comoriens
Elle était d’une autre époque, dans le sens noble du terme, non seulement par qu’elle descendait de Fé-Fumu du côté de sa mère et de Zaitouni Msafumu, par son père mais par qu’elle incarnait la bonté, dans les paroles et dans les actes.
Foundi ZAINABA ou FOUNDI RIDHOINE est morte dans la matinée de ce lundi 7 novembre 2016 à Ntsoudjini à l’âge de combien ? pas loin de la centaine en tout cas. Ses funérailles et la prière du de la défunte, dirigée par le Président AZALI, ont eu lieu au cimetière d’Iboudjou, où elle a rejoint son père, Foundi MMadi et sa sœur, Foundi Mwana Tuma, là où reposent, entre autres illustres, Mouigni Bahsane, Foundi Fakih, feu Dr Mwinyi Baraka, en présence d’une immense foule venue de divers horizons.
Certes, cette mort attriste toute sa famille, ses élèves, ses amis, ses enfants, ses petits-enfants et ses arrières petits-enfants.
Mais à la pensée que la perte de cette grande Dame au grand cœur qui considérait tous les enfants comme les siens, est pour elle le début d’une vie de félicité, InshaAllah, amoindrit cette tristesse.
Nous témoignons que Foundi ZAINABA a consacré sa vie à transmettre son savoir sur le Coran et le Fikh.
Qu’Allah lui accorde sa miséricorde et l’accueille dans Son paradis Éternel, avec les Prophètes, Les Véridiques, les Martyrs et les justes, les meilleurs des compagnons !
Par Said Ali said Ahmed