Le conflit des générations
On dit souvent que les jeunes d’aujourd’hui ne respectent pas les vieux. Mais cette idée généralement admise je l’inverse complètement pour dire plutôt qu’ici, les vieux ne respectent pas beaucoup les jeunes. Quand un jeune diplômé débute la vie professionnelle, les vieux le mettent dans un placard sous prétexte qu’il ne sait rien. Dans le travail, les vieux préservent égoïstement leur savoir en disant « j’en ai bavé mon petit pour en arrivé là, tu en baveras aussi ». Donc, la notion de transmission des savoirs du haut vers le bas n’est pas encore d’actualité. Les vieux pensent que les jeunes veulent les remplacer. Ne parlons même pas du mépris pour le petit stagiaire qui n’est même pas rémunéré!
Quand un jeune a le culot de faire remarquer l’incompétence ou le manque de méthode dans le travail d’un vieux, on le regarde d’un air méprisant en se demandant avec amertume en disant partout « pour qui, il se prend, celui-là! Dans le travail, les vieux sont fermes, ils ne cèdent pas leur place facilement, surtout quand celle-ci est bonne. On se moque de la fonction publique qui n’aime pas les réformes mais on peut aussi parler de sociétés d’Etat qui n’aiment pas ou n’ose pas le changement. Ici, si on demande un vieux d’aller à la retraite c’est apocalyptique, un tremblement de terre, la fin du monde pour ce vieux.
Pour finir, Je dirai donc qu’il faudrait davantage prendre soin de notre jeunesse et la considérée et comme une force vive pour l’avenir de notre pays et nom la concevoir comme un bombe a retardement, un véritable danger avenir. J’y pensais que l’Etat allait montrer l’exemple mais il est le premier exploiteur de la jeunesse.
Nakidine Hassane