AZALI et SAMBI
Je désespère pour mon pays à une semestre d'une prise de pouvoir claire et dont les victorieux n'ont pas les mains liées. Oui, ils ont hérité d'un pays étouffé économiquement, mutilé socialement et abandonné religieusement. Oui, entre les projets et leur exécution, il y a un fossé, mais les signaux de ce début de pouvoir font craindre le pire: "Ndavala vavo!"
Photo d'archives: Azali et Sambi en camapgne pour les présidentielles de 2016 |
Deux ex. Présidents qui ont repris du service par la mobilisation d'un peuple semblent s'éloigner dangereusement sur la politique extérieure, sur la gestion interne du pays. Ils ont seulement peur de se dire la vérité. Chacun semble dire à l'autre: "montre au peuple que c'est toi qui ne respecte pas l'unité des idées pour le développement". J'appelle AZALI et SAMBI à cesser de malmener le peuple comorien et à nous éclairer sur les sujets fondamentaux:
- la justice dans le pays
- l'eau et l'électricité
- la politique de l'emploi
- une politique extérieure digne
A en juger par la démarche actuelle de nos autorités, tout force à croire que les choses ne changeront pas. Le pays se vide de jour en jour; le rang des déçus se remplissent et cela à juste titre. Les états major politiques du CRC et JUWA s'accusent mutuellement laissant le peuple dans la désillusion et le désespoir. Et là les pêcheurs en eau trouble profite du chaos pour répandre le "Fitna". Et la complicité démoniaque des régimes déchus se fait pressente et visible par la création des partis et mouvements de déstabilisation.
Anjouan devient, comme d'habitude, le terrain propice et la justice reste muette sur la culpabilité des autorités de cet île. BEN ALI