Fin du contrat des imprimés: « N'est-il pas temps de travailler sur une maquette nationale »
L’ex-préfet du sud-est, Ibrahim Ali Selemane parle ici de « son devoir pour n’est pas dire son ressort de révéler la fin du contrat qui lie le gouvernement de l’Union des Comores et la société française Oberthure Technologie sur la production des actes d’état civil qui est en plein lacune et omissions ». Cela est en rapport à la pénurie régulière de ces imprimés dans le pays.
Signé le 27 mai 2011 par Mohamed Bacar Dossar, ministre des fiances d’alors, pour une durée de trois ans, ce contrat qui a pris fin depuis deux ans reste en vigueur sans être renouvelé. « La société Oberthure technologie continue de livrer des imprimés sans renouveler le contrat bien que le contrat n’est pas renouvelable», a-t-il révélé l’ancien préfet de Mbadjini. En effet, tout au long de ce contrat comme stipulé dans tout contrat au monde, certains obligations et droits importants de part et d’autres ne sont pas évoqué nulle part.
Et de poursuivre : « Sans pour autant jouer l’apprenti sorcier ou prendre la place des juristes, je demande les autorités de revoir les articles cités dans ce contrat pour n’est pas ridiculisé le pays, à moins que ce n’est pas un costume taillé aux mesure de la société Oberthure et de ses partisans. »
L’ex-préfet montre aussi que « Le renouvellement dédit contrat est laissé au bon vouloir de la société Oberthure, ce qui est à mon sens absurde. Et aucun délai n’est exigé au fournisseur. D’autres anomalies sont visibles aux articles 5,9 et 11 de ce contrat mais tout en laissant ce plaisir aux juristes de formation qui feront une lecture approfondie, ce contrat a plein d’aberrations. »
Toutefois, dit-il : « il m’a été permis de constater que, malgré ce costume taillé sur mesure, la société Oberthure technologie ne cesse de faillir à ces obligation notamment : la disponibilité de produits commandé sur le territoire, la gestion des stocks de base et manque de tampon. » Et Selemane d’ajouter : « Le bon sens pour ne pas dire le nationalisme nous interpelle à dénoncer un tel contrat que tout en laissant le pays jusqu’à lui refuser sa souveraineté nationale. Possible qu’un tel contrat nous prive notre dignité nationale. Ce qui nous interpelle a travaillé alors sur des nouvelles maquettes nationales. Et come l’avait dit l’ancien président Ali Soilihi ‘’kayri Mhogo wa gnongo harumwa wuhuru, raha na mkatre wa samli harumwa wutrwana’’. »
Nakidine Hassane