Crise dans le MODEC : Les pièces du puzzle
35. C'est le nombre des entreprises qui ont été à jour dans leurs cotisations lors de l'élection du président du Mouvement des Entreprises Comoriennes (MODEC) le 16 octobre dernier.
Nous devons rappeler que cette élection a été reportée à deux reprises. La cause ? Il n'y avait pas assez de membres en "situation régulière" pour élire le patron des patrons. Certaines sociétés prétendent qu'elles boudaient la gestion de l'ancienne présidente Farahate Mradabi.
Donc que s'est-il passé ? Quatorze (14) sociétés ont adhéré au MODEC à partir du 30 septembre, dont l'entreprise d'Irchad Abdallah "EAUX Comores", soit 2 semaines avant l'élection. Cette vague adhésion avait visiblement l'ambition de prendre le contrôle de l'organisation patronale. Ce qu'ils ont réussi à faire. Selon certains patrons, les nouveaux adhérents n'auraient pas eu la notification d'acceptation. (À vérifier).
Le règlement intérieur en vigueur permet d'adhérer la veille et d'être candidat à la présidence le lendemain. Donc en Droit Irchad est dans la légalité. La question posée par les membres démissionnaires est donc d'ordre morale : "Peut-on être employeur sans employé?". "Où est le siège de la société du patron des patrons?".
Par ailleurs, ce qui est sidérant c'est le montant cotisé par certaines "grandes sociétés". Comment une société comme Nicom qui fait un chiffre d'affaires de plusieurs milliards peut cotiser 100 000 francs au même titre que Le Coroya ? Je pense que la cotisation devrait dépendre de la taille de la société.
©Toyb Ahmed