Le Anda aux Comores
(Le rappel! Jusqu'à ce qu'ils me comprennent)
Oui, je suis comme toi, un blédard, fan du riz au coco accompagné du lait caillé et couronné de la viande de chèvre. Sous aucun prètexte, je ne manquerais aucune occasion pour en consommer,tel un glouton, je mangeais sans modération. Toutes les cérémonies du genre " MAWULIDA,PAHUWO, KARAMU, je m'extasiais devant le gros plat du riz ' SURI LA MAYELE).
Oui, comme toi, j'étais à la foi acteur principal, complice, témoin de la solidarité communautaire où il était tout le temps question de mobiliser des sommes astronomique pour le mariage ou les funérailles d'un tel. Des sommes qui vont de 50.000.£ (Pour un grand mariage au bled); 20.000.£ pour un simple mariage en France. 15.000.£ pour des funérailles. Je donnais sans compter souvent au détriment des mes obligations prioritaires (devoirs réligieux, vie de famille), pression sociale et sollidarité aveugle oblige.
Oui comme toi, j'aimais bien l'ambiance et les festivités liés aux mariages (Toirabe, Djaliko, sambé, wukumbi). Des opportunités pour les couches sociales de profiter de leurs privilèges.On se distingue dans l'ostentation, l'orgueil, la corruption, les conquêtes, le gaspillage.
Et puis un jour une voix m'interpelle. Un ange, le diable, je l'ignore: " Soit tu es fou ou ils le sont tous" Prise de conscience, acte déliberé d'un enfant rebelle, j'ai pris la décision de faire une pause. une rétraite sprituelle. l'occasion d'interroger les Dieux (La réligion), les savants (les livres) et surtour la raison. Et s'en suit une multitudes des questions:
- Quelle est le sens de la vie? Quels sont mes droits et devoirs vis à vis de mon créateur? vis à vis de moi même? De ma famile? de mes proches? De ma communauté? de l'ensemble de l'humanité?
Cette quête plein des fouilles, des rencontres, des doutes, de remise en quetion, de dècouvertes, de naissances de morts et de résuréctions m'amène à un stade karmique de ma vie où,jai décidé de prendre mon destin en main.
Désormais, plus question dêtre spectateur, je suis l'acteur principal de ma vie. Le seul précepte moral que je m''impose est de jouire de mon "être" dans toute ses expressions tout en accordant et respectant les mêmes privilèges aux autres.
Contrairement à ce qu'on pense, nous ne sommes pas libres. Inconsciemment, nous sommes enférmés et enchainés dans un guhétto communautaire où les dés sont joués. Un code de loi certes informel définit le cadre de vie oû tout le monde doit se conformer. Le moulage se fait automatiquement. La préssion sociale et familiale jouent les gendarmes pour qu'aucun enfant n'emprunte une autre voie, sous peine d'être banni, d'être taxé de maudi.
Nous devons nous liberer de cetter prison psycholigique et sociale qui entrave l'épanouissement et l'émergence d'une nouvelle génération avertie et armée pour relever les nouveaux défis de notre temps.
Pour ce fait, la sollidarité aveugle et sucidaire doit changer de forme. Plutôt une société de mérite à la place d'une société du parraître. Hier, s'il faut mobiliser des grandes sommes d'argent pour des maraiges et funérailles, il faut aujourd'hui s'entraider pour des projets productifs au bénéfices des uns et des autres et pour le rayonnement de notre cher pays. Nous devons fédérer nos efforts, nos ressources pour investir et creer de l'emploi et exceller dans tous les secteurs.
Amour, respect, libérté, tolérence.
Ben Ali Mbaé