Journée mondiale de l’alimentation: «Le climat change, l’alimentation et l’agriculture aussi»
La célébration de la journée mondiale de l’alimentation, marquant le 71ème anniversaire de la FAO en 1945 et à un mois de la tenue de la 22ème conférence des parties (COP22) prévue à Marrakech au Maroc, fut une occasion pour relancer le débat sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, en tenant compte des effets des dérèglements climatiques et climatologiques qui menacent le devenir de notre planète.
En effet, malgré les efforts engagés pour soustraire nos populations du péril alimentaire et de la malnutrition, le changement climatique ajouté aux pressions démographiques entraînant une exploitation intense des ressources naturelles, expose notre pays dans une vulnérabilité accrue.
Ainsi, le thème retenu cette année par la FAO, le climat change, l’alimentation et l’agriculture aussi, corrobore avec la dimension planétaire du défi à relever. A ce jour, plusieurs projets porteurs dans les domaines de la production vivrière, maraîchère, avicole et caprine ont été réalisés ou sont en cours. Ils sont, cependant confrontés à des difficultés liées à la commercialisation, aux pertes après récoltes, au foncier, au vieillissement des producteurs, aux ravageurs émergeants, et aussi, aux phénomènes extrêmes du changement climatique. Cette situation, ne peut être atténuée sans des mesures et pratiques résilientes au changement climatique.
Il est temps, à travers une diversification de notre production tant agricole, halieutique, avicole et caprine, de relancer la production agricole pour une sécurité alimentaire durable telle qu’elle a été défini lors du sommet des Nations Unis sur le Développement durable de septembre 2015.
C’est dans ce cadre que l’Union des Comores est en train de développer et de mettre en œuvre des politiques pour favoriser la résilience de la population c'est-à-dire, trouver des mécanismes adaptatifs pour minimiser les conséquences des phénomènes extrême ( mise en place des stations agro-météorologiques).