Loi sur les partis politiques, la question qui fâche Il est impossible pour les partis Ridja ; Pec ; Radhi ..., de faire des alliances ...
Loi sur les partis politiques, la question qui fâche
Il est impossible pour les partis Ridja ; Pec ; Radhi ..., de faire des alliances pour exister. La possibilité est donnée seulement et uniquement pour fusionner avec l'un des quatre partis autorisés sur le territoire comorien. Sinon quoi ? Disparaître tout simplement sans laisser de traces.
Internautes, vous avez le droit de savoir. En tout cas votre camarade Mrimdu, provoque ceux qui connaissent mieux nos textes dans l'unique but de lever le voile qui entoure cette fameuse loi. Le saviez-vous ? à partir du 1er janvier 2017, un parti politique ne peut plus compter sur une alliance pour exister. Le parti qui compte pouvoir exister encore en faisant des alliances, doit avaler sa pilule désormais car, ce parti serait contraint de fusionner ou alors de disparaître sans laisser de traces. Les partis qui ne répondent à aucune des trois conditions exigées par la nouvelle loi sur les partis politiques, sont notifiés gentiment par cette nouvelle loi et, ils doivent quitter le territoire comorien. Ainsi, des Obligations de Quitter le Territoire Comorien (OQTCs) seront notifiées aux avocats des partis politiques Said Larifou pour son parti Ridja et Fahmi Said Ibrahim pour son parti Pec.
On peut noter aussi que Maître Fahmi avait compris l'enjeu bien avant et il a déjà fusionné le Pec avec le Juwa. Ces partis, ainsi qu'une vingtaine d'autres, ont jusqu'au 31 décembre 2016, pour disparaître purement et simplement. Quant aux Leaders du parti Radhi Houmed Msaidie et Soefo, apparemment ils préparent une requête pour demander l'asile politique de leur parti Radhi. Ce dernier sera obligatoirement admis soit chez Juwa ou RDC ou alors chez CRC ou UPDC (si jamais Updc existe encore).
Ainsi donc, à mon sens, vu la loi sur les partis politiques aux Comores, à partir du premier janvier 2017, le parti Radhi par exemple (Radhi, car je suppose qu'ils ne vont pas me gifler), peut fusionner avec l'un des quatre partis autorisés. Le statut restera celui de ce parti autorisé à exister. En aucun moment, le parti Radhi ne pourra garder son statut d'un parti politique. Voila pourquoi on parlera d'une fusion et non d'une alliance, puisqu'il n'y aura qu'un seul statut.
La loi, on peut lutter pour la faire modifier. Mais une fois en vigueur, les citoyens doivent la respecter
On le disait pourtant au moment de sa rédaction, que cette loi n'est pas bonne. C'est une dictature légalisée. Mais, puisqu'elle est adoptée, il faut la mettre en application et surtout la respecter. Au 1er janvier 2017, on demandera cette question au parti qui se veut parti politique : Comment tu t'appelles ?
- Tu t'appelles CRC ou RDC ? Non.
- Tu t'appelles Juwa ou UPDC ? Non plus.
Alors, tu n'as plus des explications à donner. On te notifie l'obligation de Quitter le Territoire Comorien (OQTC). Par ailleurs, ce (Monsieur parti politique), peut demander désormais l'asile de son parti dans l'un des quatre partis autorisés sur le territoire, à savoir (CRC ; RDC; Juwa ou UPDC).
Mrimdu