LE PRÉSIDENT A L’UNIVERSITE DE PATSY
LE PRÉSIDENT A L’UNIVERSITE DE PATSY
En langue nationale, le Président a commencé par une note d’humour : « A chaque fois qu’Azali fait quelque chose, la pluie s’invite au rendez-vous. Ce matin à peine je suis rentré dans l’enceinte de l’Université, la pluie a commencé. J’ai alors pris mon téléphone et j’ai appelé mon ami Sambi du Juwa. Je lui ai dit de me prêter le Juwa et voilà des rayons de soleil qui apparaissent. ».
Le Président a encore une fois fait allusion à une Sourate du Saint-Coran, sa principale inspiration spirituelle, intellectuelle et humaine. Il a lu quelques versets notamment de la Soutate Loukman qui par du Choukra. Il a remercié Allah d’avoir fait en sorte d’être le Président quand l’Université des Comores a été ouverte. En réalité selon lui c’est une propriété des Comoriens. Chacun d’entre eux a cotisé les 50frs/kg pris dans l’importation du riz Onicor en 2003 pour faire l’Université des Comores. Il n’en était que le modeste instrument. Mais il regrette profondément ce que les responsables politiques en ont fait.
En 2007, il y avait un Master de droit et en 2016, il n’y a pas de diplôme. Cela est inacceptable. Les responsables politiques sont responsables de ce recul de notre université, mais le corps enseignant est coupable de passivité et d’une certaine lâcheté face au Pouvoir. Et il y a là, une grave responsabilité devant les Comoriens, devant l’Histoire et surtout devant Allah !
Le Président avec ton grave a demandé aux Comoriens ne pas plaisanter avec les Savoirs. C’est la première chose qu’Allah le Tout Puissant a donné à l’Homme : « Lis au Nom d’Allah… »
Cette Université doit se mettre au service du développement de notre pays, sans délai. Elle doit être l’instrument de la Révolution des Consciences, absolument nécessaire à une véritable émancipation et une véritable émergence. Il doit y avoir des modules sur la création d’entreprise et l’entreprenariat. On nous dit qu’il ya du pétrole et du gaz dans les profondeurs marines de notre pays.
On dit que dans 20 ou 25 ans nous pouvons en tirer profit, même si en 2009 des hurluberlus nous ont affirmés qu’au mois de septembre de cette année-là, le pétrole allait couler à flot. Dès à présent, nous devons préparer nos enfants à être les premiers responsables de cette manne et nous éviter le spectacle lamentable qui nous a été joué par 2 vice-présidents de notre pays dans une « guerre de stylo » au sujet des blocs de pétrole.
Nous devons nous-mêmes donner de la valeur et respecter notre Université. Mes enfants, mes neveux ont fait ou font l’Université des Comores, même si je crois pouvoir faire autrement. Mais j’ai la conviction intime que l’enseignement qui est dispensé dans notre pays n’a rien à envier aux autres Universités. J’en veux pour preuve ce jeune comorien qui a commencé ses premiers pas d’étudiant à l’UDC et qui est sorti major de sa promotion à l’Université de la Sorbonne ! Hélas cela a été passé sous silence par le régime précédent qui a été incapable de prendre la mesure d’une telle chose.
©Beit Salam
Titre©Habarizacomores
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