C'est avec regret et consternation que nous vous informons que nous, ensemble des salariés contractuels de la maison de l'emploi ...
C'est avec regret et consternation que nous vous informons que nous, ensemble des salariés contractuels de la maison de l'emploi (MDE), subissons, de la part du ministère de tutelle, des violations flagrante relative à nos droit salariaux dont notamment:
- refus de paiement de nos arrières de salaire situés entre trois à neuf à raison d'une valeur total de neuf millions neuf cent vingt-cinq mille francs (9925000 kmf) alors que nous avons honorés nos engagements contractuels conformément aux contrats passé, aux code du travail et aux conventions internationales de l'OIT à savoir les NIT et aux accords passés entre OIT et l'union des Comores,
- Négligence des bonnes conditions de travail induisant le personnel à travailler dans des conditions difficiles et déplorable: manque de matériel de fonctionnement de base notamment encres pour les imprimante, feuilles, téléphone, inexistence de la connexion Internet, frais de déplacement pour suivi des dossiers,....
- Procédure de licenciements est en cours sans paiements de nos droits acquis (salaires, indemnités....) aggravant en conséquence nôtres situation de précarité et le trouble professionnel, personnel rationnel de travail et de sécurité (sécurité alimentaire, sanitaire, professionnelle, sociale,...).
Pour faire droit à nos revendications, nous avons entrepris les démarches suivantes:
- Conformément à l'article 247 du code du travail comorien, nous avons déposé le 12juillet 2016 un préavis de grève de huit (8) jours auprès de la direction de la MDE pour exiger le paiement de nos arrières de salaire et l'amélioration des conditions de travail: ce préavis n'a pas été pris en considération,
- Nous sommes entrés en en grève depuis le 20 juillet 2016 pour les mêmes revendications:
- Nous avons eu rencontre avec le cabinet du Ministre de l'emploi, une rencontre à l'issue de la quelle le cabinet à proférer de menaces de licenciement avec méprise de nos droits acquis et sans qu'il apporte une proposition de solutions pour dénuer la situation et que chaque partie entre dans ses droits respectifs,
- Le conseil d'Administration de la MDE nous a conviés à une réunion d'échange afin de s'informer sur la situation exacte et de nos exigences ainsi nous avons honoré de nôtres présences.
- Nous avons rencontré le Ministre de tutelle. Au cours de nôtres échange, il a demandé de lui transmettre un rapport de nos revendications afin qu'il puisse le présenter au conseil des Ministres.
Nous lui avons fait parvenir quelque jour après le rapport en question au moment de la remise du rapport au Ministre, celui-ci nous a informé verbalement que la MDE va être restructurée et réformée et qu'elle doit avoir des nouvelles bases juridiques à niveau zéro, et que parler de restructuration, c'est parler de licenciements et donc nos statuts et le statut de la MDE en sont sortis fragilisé et nos revendications salariales devenant de plus en plus incertaine et précaire,
- Nous avons saisi l'inspection du travail le 09 août pour entrer en médiation entre nous et le Ministère de l'emploi et nous attendons sa convocation tout en revendiquant en même temps nos droits.
En conséquence:
- Nous sollicitons les autorité Comoriennes pour qu'elles respectent la législation sociale national et internationale en ce qui concerne notamment les traitements salariaux, la mise en place de conditions de travail appropriée et l'arrêt de la procédure de licenciement qui est abusive et intimidatrice:
- Nous espérons que nous allons entrer, chacun en ce qui le concerne, dans nos droits et honore ses obligations: nous osons espérer que le gouvernement Comorien va respecter la législation du travail et nous garantir un travail décent et digne qui respectent les valeurs et principe qui gouverne le BIT.