Une délégation de la diaspora comorienne en France reçu par le gouverneur Hassani Hamadi
Une nouvelle délégation de la diaspora à Mrodjou
Le gouverneur de l’ile autonome de Ngazidja a reçu, lundi matin, au palais de Mrodjou une délégation de la diaspora comorienne résidant en France. Composée de jeunes et de notables basés dans de différentes régions de France, cette délégation est venue voir le gouverneur Hassani Hamadi pour lancer avec lui la réflexion sur les problématiques de la diaspora comorienne de France, notamment celle issue de l’île de Ngazidja.
Au nom de la délégation, M. Ali Said a indiqué que la diaspora comorienne de France a besoin d’un statut reconnu par les autorités et d’une organisation structurée. Selon lui, le gouverneur doit veiller à ce que cela soit fait rapidement dans la mesure où il est l’un des initiateurs de l’organisation existante. Il souhaite que ce pilier important de la société comorienne soit représentée dans les institutions étatiques, plus particulièrement à Ngazidja.
Pour le gouverneur de Ngazidja, les doléances des Comoriens de France sont légitimes et doivent être pris en compte. Comme la question de la maison des Comores a été évoquée par le représentant de la diaspora, M. Hassani Hamadi a soutenu qu’elle devra viser l’objectif de renforcer les liens qui existent entre les enfants comoriens qui vivent dans l’Hexagone. Cela va permettre de créer des jumelages culturel, éducatif, sportif…
Le gouverneur a également promis de lancer des négociations avec les autorités de l’Union pour alléger les coûts du transport de la diaspora vers les Comores. En ce qui concerne les fonds de la diaspora, le gouverneur estime qu’il faut aller vers la création d’une banque comorienne en France, afin de faciliter les transferts et surtout orienter les fonds destinés aux Comores vers des investissements productifs.
Connaissant le poids des familles restées aux Comores pour les expatriés comoriens, le gouverneur s’engage à développer des projets à Ngazidja qui vont permettre aux familles de moins solliciter la diaspora.
Moinahalima Marguerite
©Mrodjou