Suggestions à monsieur le ministre, Maître Fahmi
Je vous connais par vos parents, notamment votre valeureux papa qui a préparé une génération intègre à travers le parti Blanc. J'ai une grande confiance en la transformation en bien de notre pays. Aucune autre force que celle d'une juste justice ne peut sauver ce pays. Je suis également conscient que n'étant pas le premier magistrat du pays, vous aurez du mal à réussir. Un ministre, ça obéit le Président ou ça démissionne.
Cependant, vous avez une large marge de manœuvre car vous n' êtes pas là par hasard; c'est en grande partie le titanesque travail JUWA/PEC qui a imposé le respect du verdict des urnes pour assurer la victoire d'AZALI ASSOUMANI. Nos juges ne sont pas indépendants, crédibles et les raisons ne sont pas moins connues: rémunération archaïque, faux diplômes, politisation de la justice, entraînant une corruption légalisée. C'est souvent les magistrats les plus méritants par la formation et l'intégrité qui sont pourchassés par une caste imperturbable gardant les clé de la corruption.
Un de ses éminents magistrats vient de faire les frais de cette politique de rejet des intègres: SAID OMAR EL SADATE. Ce jeune magistrat, originaire d'Anjouan à la tête bien faite et d'une moralité irréprochable est victime du respect de sa déontologie. Il est suspendu pour avoir refuser de soutenir une politique. Accusé à tort de faute grave (une invention sur l'accord d'une liberté d'un prisonnier), le pays perd un grand patriote qui pourrait beaucoup apporter à votre combat. Je vous suggérerais de vous intéresser sur ce dossier. Vous êtes avocat de profession, donc détenteur de la facilité à comprendre les faits, les mobiles, les alibis...
Jusqu'au moment où j’écris ces lignes, je n’écarte pas ma confiance au Chef de l'Etat en espérant plus de détermination en AZALI II pour le bien d'un peuple qui a plus envie de la justice que la nourriture. La reconduction du journaliste Ahmed Ali Amir par AZALI augure une ère nouvelle de la reconnaissance des valeurs et les bavures politiciennes dont notre intègre journaliste a été victime du régime IKILILOU. Puisse Monsieur le Ministre prendre acte de ma suggestion et tout en lui renouvelant ma confiance, je lui souhaite beaucoup de réussite dans sa lourde mais louable mission.
L'histoire retiendra votre action, Maître FAHAMI SAID IBRAHIM BEN SULTAN SAID ALI.
BEN ALI, Ex Directeur de cabinet au Ministère des Affaires Etrangère 2004/2005 Ex Conseiller juridique, Responsable Suivi-Evaluation du Gouvernorat du gouverneur Moussa Toybou