Notre pays est désormais rentré dans une zone de turbulence. La conférence organisée au palais du peuple sous l'égide du gouvernement C...
Notre pays est désormais rentré dans une zone de turbulence. La conférence organisée au palais du peuple sous l'égide du gouvernement Comorien en tant que pays hôte et l'Arabie Saoudite, véritable instigatrice de l’événement, intitulé (conférence sur le terrorisme) ouvre une nouvelle ère pour le pays.
Admettre l'organisation d'une telle conférence implique l'existence du phénomène, sinon comment justifier une telle conférence? Si le gouvernement pressent une telle menace, le peuple a le droit de savoir de quel niveau elle est pour permettre à tout citoyen de se prémunir des précautions adéquates.
Qu'en est-il vraiment ? Cette conférence est l'arbre qui cache les forêts iranienne et Saoudienne, une petite pensée au passage à l'ancien président SAMBI en imaginant son état d'âme actuel. La rapidité avec laquelle cette conférence s'est organisée démontre l'exigence que nous impose l'Arabie Saoudite avant de mettre la main à la poche pour continuer à garantir la régularité des salaires.
Il serait plus judicieux d'avoir une vision globale de nos relations internationales.
Des relations qui doivent tenir compte de nos besoins en développement. Sur ce volet ni l'Arabie Saoudite, ni l'Iran ne peuvent être une fenêtre d'ouverture pour les grands investissements dont les Comores ont besoin pour sortir de la pauvreté, car ces pays ont trois handicaps aujourd'hui.
L' Iran a comme handicap son absence dans les relations économiques et financières internationales durant ces dernières décennies, absence qui a considérablement affaiblit ce pays qui se relève peu à peu des sanctions imposées par la communauté internationale , rappelons que celles ci sont levées progressivement et graduellement selon les accords conclus.
L' Arabie Saoudite, elle s'est engouffrée dans le bourbier yéménite, ses efforts des guerres nécessitent des moyens financiers considérables , en effet la dégradation du marché du pétrole rend ce pays vulnérable à longue échéance étant donné les mesures prises pour lutter contre le réchauffement climatique synonyme de baisse de rentrées. L'autre handicap qui nous ait commun c'est sont les besoins en investissements surtout étrangers. Ces investissements pour les attirer, préconisent une ouverture sur le monde d'ou une vision globale et non sectorielle.
Comment concilier notre sécurité salariale et les nécessités du développement
Crier tout haut terrorisme , n'implique pas t-il un éveil de peur chez les uns et un éveil de présence chez les autres ? Autrement qui dit lutte contre terrorisme dit présence , compter sur ces deux pays est un dépannage. Les pourvoyeurs en développement se trouvent ailleurs et non en orient. J'ose espérer que la bataille entre l'Iran et l'Arabie Saoudite n'aura pas lieu ici. Les réseaux iraniens se préparent pour une riposte.
Par Daoud Halifa
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